Daher est revenu à "l'équilibre opérationnel" en 2021, après le choc de la Covid-19, et poursuit le renforcement de ses activités aux États-Unis avec l'acquisition d'une usine d'aérostructures, a annoncé l'équipementier aéronautique français.
Sous-traitant de grands industriels et lui-même constructeur d'avions, Daher a stabilisé en 2021 son chiffre d'affaires à 1,1 milliard d'euros et s'est dit "confiant" dans le rebond du secteur. L'activité s'est maintenue "malgré la crise horrible que le monde de l'aéronautique a connue", Daher ayant pu atténuer l'effet de la baisse des cadences de ses grands clients, notamment Airbus, par ses activités de construction d'aéronefs et de services, a souligné son président, Patrick Daher.
Surtout, l’entreprise a retrouvé un équilibre financier pour ses opérations l'année dernière, un an avant ce qu'il avait prévu. "Une bonne nouvelle", s'est de son côté félicité son directeur général, Didier Kayat. "On est confiants" pour l'avenir, a-t-il ajouté. "Le marché aéronautique reprend très vite sur les moyen-courriers et va reprendre sur les long-courriers à partir de 2024-2025 probablement", a-t-il espéré.
Diversifier les clients industriels
Outre une activité de services en croissance, Daher a aussi terminé 2021 avec un inventaire de zéro avion après en avoir vendu 68. Sa gamme compte l'aéronef d'affaires à turbopropulseur TBM 900 et l'utilitaire Kodiak, programme acquis aux États-Unis en 2019.
Pour davantage s'implanter outre-Atlantique, un des axes de son plan stratégique actuel, Daher a annoncé le 2 février l'acquisition d'une usine de structures aéronautiques auprès de l'entreprise américaine Triumph, permettant à l’équipementier de gonfler son chiffre d'affaires de quelque 200 millions d'euros en année pleine.
Cette acquisition, si elle reçoit le feu vert des régulateurs, permettra à Daher de diversifier l'éventail de ses clients industriels, avec davantage de travail pour Boeing et l'avionneur d'affaires Gulfstream, et 40 % du chiffre d'affaires global du groupe réalisé en Amérique du Nord.
Surtout, l’entreprise a retrouvé un équilibre financier pour ses opérations l'année dernière, un an avant ce qu'il avait prévu. "Une bonne nouvelle", s'est de son côté félicité son directeur général, Didier Kayat. "On est confiants" pour l'avenir, a-t-il ajouté. "Le marché aéronautique reprend très vite sur les moyen-courriers et va reprendre sur les long-courriers à partir de 2024-2025 probablement", a-t-il espéré.
Diversifier les clients industriels
Outre une activité de services en croissance, Daher a aussi terminé 2021 avec un inventaire de zéro avion après en avoir vendu 68. Sa gamme compte l'aéronef d'affaires à turbopropulseur TBM 900 et l'utilitaire Kodiak, programme acquis aux États-Unis en 2019.
Pour davantage s'implanter outre-Atlantique, un des axes de son plan stratégique actuel, Daher a annoncé le 2 février l'acquisition d'une usine de structures aéronautiques auprès de l'entreprise américaine Triumph, permettant à l’équipementier de gonfler son chiffre d'affaires de quelque 200 millions d'euros en année pleine.
Cette acquisition, si elle reçoit le feu vert des régulateurs, permettra à Daher de diversifier l'éventail de ses clients industriels, avec davantage de travail pour Boeing et l'avionneur d'affaires Gulfstream, et 40 % du chiffre d'affaires global du groupe réalisé en Amérique du Nord.
