La Commission européenne a approuvé des mesures de soutien de la France à Corsair pour un montant total de 136,9 millions d'euros, en partie versés dans le cadre de la reprise de la compagnie aérienne.
Corsair, déjà en difficulté avant l'épidémie, a annoncé fin novembre un plan de reprise prévoyant "une contribution financière globale de près de 300 millions d'euros" signé "entre Corsair, l'État et un consortium d'investisseurs, présentant une solution de financement collectif". La première mesure est une aide à la restructuration de 106,7 millions d'euros et la seconde, de 30,2 millions d'euros, "vise à indemniser la compagnie" pour les dommages subis à cause des mesures d'urgence instaurées par les gouvernements face au coronavirus, précise Bruxelles. Un consortium d'une quinzaine d'investisseurs antillais deviendra actionnaire à 100 %. Les groupes allemands Intro Aviation et TUI, actionnaires respectivement à hauteur de 53 % et de 27 %, cèderont la totalité de leur participation dans le capital, selon la compagnie dont le reste du capital est détenu par les salariés.
Pas de concurrence déloyale
Corsair, troisième compagnie française après Air France et les compagnies du groupe Dubreuil (Air Caraïbes et French Bee), emploie 1.100 collaborateurs. Marc Rochet, vice-président d'Air Caraïbes et président de French Bee, avait estimé que l'aide de l'État à Corsair faisait peser un risque de "concurrence déloyale". Il avait ajouté être "en contact avec la Commission" pour défendre ses "intérêts".
L'aide à la restructuration de 106,7 millions d'euros accordée à Corsair par l'État se compose de 21,9 millions d'euros de reports d'impôts, de 4,8 millions d'euros de crédit d'impôt, de 18 millions d'euros de prêt bonifié et de 62 millions d'euros de prêt participatif.
Pour la Commission, "la mesure contribuera à assurer la poursuite ordonnée des services de vol, dans l'intérêt des passagers, et à maintenir la connectivité avec les territoires français d'outre-mer, sans fausser indûment la concurrence dans le marché unique".
Pour la seconde aide, qui prend la forme d'un crédit d'impôt de 30,2 millions d'euros, un cabinet d'audit externe indépendant devra vérifier que son montant ne dépasse pas celui "des dommages subis", souligne l'exécutif européen. "Toute aide publique reçue par Corsair au-delà de ce montant devra être restituée", ajoute-t-il.
Pas de concurrence déloyale
Corsair, troisième compagnie française après Air France et les compagnies du groupe Dubreuil (Air Caraïbes et French Bee), emploie 1.100 collaborateurs. Marc Rochet, vice-président d'Air Caraïbes et président de French Bee, avait estimé que l'aide de l'État à Corsair faisait peser un risque de "concurrence déloyale". Il avait ajouté être "en contact avec la Commission" pour défendre ses "intérêts".
L'aide à la restructuration de 106,7 millions d'euros accordée à Corsair par l'État se compose de 21,9 millions d'euros de reports d'impôts, de 4,8 millions d'euros de crédit d'impôt, de 18 millions d'euros de prêt bonifié et de 62 millions d'euros de prêt participatif.
Pour la Commission, "la mesure contribuera à assurer la poursuite ordonnée des services de vol, dans l'intérêt des passagers, et à maintenir la connectivité avec les territoires français d'outre-mer, sans fausser indûment la concurrence dans le marché unique".
Pour la seconde aide, qui prend la forme d'un crédit d'impôt de 30,2 millions d'euros, un cabinet d'audit externe indépendant devra vérifier que son montant ne dépasse pas celui "des dommages subis", souligne l'exécutif européen. "Toute aide publique reçue par Corsair au-delà de ce montant devra être restituée", ajoute-t-il.