Les principales organisations mondiales de compagnies aériennes et d'aéroports ont étalé leurs différends au grand jour le 4 octobre 2021, l'Association internationale du transport aérien reproche aux gestionnaires d'infrastructures de fortes hausses de redevances pour compenser les pertes dues au Covid-19.
"Certains aéroports et fournisseurs de service de navigation aérienne essaient de regonfler leurs finances en récupérant du « chiffre d'affaires perdu » auprès de leurs clients", les compagnies aériennes, a dénoncé le directeur général de l'Association internationale du transport aérien (Iata), Willie Walsh.
Il s'en est notamment pris à l'aéroport londonien de Heathrow, qui a proposé une augmentation des redevances, payées par les compagnies aériennes pour pouvoir utiliser ces installations, de 90 % l'année prochaine. De son côté, la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe), a dénoncé des critiques "scandaleuses" et a estimé que l'Iata avait brossé un portrait "déformé" du secteur aéroportuaire.
"Les compagnies aériennes sont mal placées pour nous donner des leçons sur la protection des intérêts des clients alors qu'elles ont refusé pendant des mois de rembourser des passagers pour des vols qui n'ont pas pu avoir lieu", a affirmé le directeur général d'ACI Europe, Olivier Jankovec.
Et ACI World, qui fédère les exploitants d'aéroports du monde entier, a jugé pour sa part que les critiques de Willie Walsh portaient sur des sujets "sortis de leur contexte, et qui ne reflètent pas les efforts consentis par les aéroports pour soutenir l'écosystème de l'aviation pendant la pandémie".
"Nous continuerons à collaborer avec nos partenaires et d'autres acteurs pour reconstruire" le secteur, "mais il faut que cela soit juste pour tout l'écosystème de l'aviation", selon l'organisation.
Il s'en est notamment pris à l'aéroport londonien de Heathrow, qui a proposé une augmentation des redevances, payées par les compagnies aériennes pour pouvoir utiliser ces installations, de 90 % l'année prochaine. De son côté, la branche européenne du Conseil international des aéroports (ACI Europe), a dénoncé des critiques "scandaleuses" et a estimé que l'Iata avait brossé un portrait "déformé" du secteur aéroportuaire.
"Les compagnies aériennes sont mal placées pour nous donner des leçons sur la protection des intérêts des clients alors qu'elles ont refusé pendant des mois de rembourser des passagers pour des vols qui n'ont pas pu avoir lieu", a affirmé le directeur général d'ACI Europe, Olivier Jankovec.
Et ACI World, qui fédère les exploitants d'aéroports du monde entier, a jugé pour sa part que les critiques de Willie Walsh portaient sur des sujets "sortis de leur contexte, et qui ne reflètent pas les efforts consentis par les aéroports pour soutenir l'écosystème de l'aviation pendant la pandémie".
"Nous continuerons à collaborer avec nos partenaires et d'autres acteurs pour reconstruire" le secteur, "mais il faut que cela soit juste pour tout l'écosystème de l'aviation", selon l'organisation.