La pandémie de Covid-19 n'a pas tempéré l'appétit croissant pour les voyages en avion, et le nombre d'appareils dans le monde devrait grimper de 82 % en vingt ans, estime Boeing.
La flotte mondiale, tous constructeurs confondus, devrait atteindre 47.080 appareils en 2041, contre 25.900 en 2019, détaille Boeing dans un rapport annuel diffusé le 17 juillet, à la veille de l'ouverture du Salon aéronautique de Farnborough, en Angleterre.
C'est un peu moins que les 49.405 avions en 2040 prévus l'an dernier, car Boeing a révisé à la baisse ses prévisions pour la croissance économique mondiale annuelle (+ 2,6 % au lieu de + 2,7 % en moyenne). Cela devrait se traduire par une croissance du trafic de passagers moins forte que prévu (+ 3,8 % au lieu de + 4,0 %).
C'est en revanche un peu plus que les dernières prévisions d'Airbus, dévoilées le 18 juillet, qui estiment que la flotte mondiale atteindra 46.930 appareils en 2041 contre 22.880 appareils en service en 2020. Boeing table désormais sur la livraison, tous constructeurs confondus, de 42.710 nouveaux avions dans les vingt prochaines années (41.170 sans compter le marché russe, très incertain), soit 900 de moins que dans ses prévisions de l'an dernier.
"En 2022, la demande n'est plus le principal obstacle (à la croissance du marché aéronautique) depuis que les gens peuvent de nouveau voyager", a souligné Darren Hulst, responsable du marketing commercial chez Boeing. "C'est l'offre", avec tous les problèmes de chaînes d'approvisionnement et de pénuries de personnel.
80 % d’avions cargos en plus
Déjà, la flotte mondiale de mono-couloirs, plutôt utilisés pour le trafic domestique, est revenue à 98 % de son niveau d’avant-pandémie. Celle des gros-porteurs, destinés aux voyages internationaux, est à 78 %. Mais les dynamiques évoluent rapidement.
La reprise du trafic aérien domestique est par exemple actuellement freinée en Chine par les restrictions sanitaires et en Europe par les problèmes de capacités. Le rebond des vols internationaux est en revanche plus rapide que prévu initialement.
Avec l'explosion du commerce en ligne, la tendance s'accélère encore pour les appareils transportant des marchandises : Boeing prévoit que la flotte d'avions-cargos grossira de 80 % d'ici 2041.
Le constructeur prend chaque année un peu plus en compte les nouvelles contraintes en matière de développement durable comme le prix du carburant d'aviation durable ou d'éventuelles nouvelles taxes sur le carbone, a par ailleurs souligné Darren Hulst. À quel point ces mesures vont-elles vraiment affecter le marché ? "Cela reste encore largement inconnu", a-t-il indiqué.
C'est un peu moins que les 49.405 avions en 2040 prévus l'an dernier, car Boeing a révisé à la baisse ses prévisions pour la croissance économique mondiale annuelle (+ 2,6 % au lieu de + 2,7 % en moyenne). Cela devrait se traduire par une croissance du trafic de passagers moins forte que prévu (+ 3,8 % au lieu de + 4,0 %).
C'est en revanche un peu plus que les dernières prévisions d'Airbus, dévoilées le 18 juillet, qui estiment que la flotte mondiale atteindra 46.930 appareils en 2041 contre 22.880 appareils en service en 2020. Boeing table désormais sur la livraison, tous constructeurs confondus, de 42.710 nouveaux avions dans les vingt prochaines années (41.170 sans compter le marché russe, très incertain), soit 900 de moins que dans ses prévisions de l'an dernier.
"En 2022, la demande n'est plus le principal obstacle (à la croissance du marché aéronautique) depuis que les gens peuvent de nouveau voyager", a souligné Darren Hulst, responsable du marketing commercial chez Boeing. "C'est l'offre", avec tous les problèmes de chaînes d'approvisionnement et de pénuries de personnel.
80 % d’avions cargos en plus
Déjà, la flotte mondiale de mono-couloirs, plutôt utilisés pour le trafic domestique, est revenue à 98 % de son niveau d’avant-pandémie. Celle des gros-porteurs, destinés aux voyages internationaux, est à 78 %. Mais les dynamiques évoluent rapidement.
La reprise du trafic aérien domestique est par exemple actuellement freinée en Chine par les restrictions sanitaires et en Europe par les problèmes de capacités. Le rebond des vols internationaux est en revanche plus rapide que prévu initialement.
Avec l'explosion du commerce en ligne, la tendance s'accélère encore pour les appareils transportant des marchandises : Boeing prévoit que la flotte d'avions-cargos grossira de 80 % d'ici 2041.
Le constructeur prend chaque année un peu plus en compte les nouvelles contraintes en matière de développement durable comme le prix du carburant d'aviation durable ou d'éventuelles nouvelles taxes sur le carbone, a par ailleurs souligné Darren Hulst. À quel point ces mesures vont-elles vraiment affecter le marché ? "Cela reste encore largement inconnu", a-t-il indiqué.