Caen, Deauville, Le Havre et Rouen : les quatre aéroports qui se partagent le territoire normand seront bientôt gérés par un seul exploitant. Un appel d'offres sera lancé début mars.
Fi de la concurrence, place aux complémentarités. Distants de quelques dizaines de kilomètres les uns des autres, les quatre aéroports normands vont bientôt s’inscrire dans une nouvelle configuration. Car, explique Jean-Baptiste Gastinne, vice-président de la Région Normandie, chargé des transports, "chaque territoire a besoin d'une plateforme aéroportuaire, utile à son développement économique et inscrite dans une stratégie nouvelle de complémentarité et non plus de concurrence".
Début mars, une procédure d’appel à candidature va être ouverte en vue de confier une délégation de service public (DSP) commune aux quatre plateformes, pour une durée de huit ans, qui sera effective le 1er janvier 2022. Il s’agira pour l’unique gestionnaire de mutualiser les moyens et développer des stratégies communes de marketing et de communication.
Bilans contrastés
En 2019, les bilans sont contrastés : dans le Calvados, l’aéroport de Caen-Carpiquet a vu son trafic poursuivre sa progression, de 11,23 % par rapport à 2018, à 304.769 passagers (100.000 passagers en 2011), un trafic lié aux voyages d’affaires et familiaux ; de son côté, Deauville-Normandie a vu à nouveau baisser son trafic, essentiellement assuré par les vols d’affaires, les vols vacances et les charters, à hauteur de - 8 %, à 134.629 passagers, une baisse due notamment au départ en 2018 de la compagnie Ryanair qui assurait 11 % des flux.
En Seine-Maritime, l'aéroport du Havre-Octeville affiche une progression de 11 % de son trafic, à 7.000 passagers, assurant les vols d'affaires, de loisirs et les services publics. Enfin à Boos, Rouen-Vallée-de-Seine avait progressé en accueillant 17. 000 passagers en 2019 contre 14.369 en 2018 mais vient de perdre sa seule ligne régulière, assurée par Air France-Hop vers Lyon.
Mais tous cherchent, avec le soutien de la Région, à augmenter leurs capacités d'accueil et leur trafic, à séduire de nouvelles compagnies et à ouvrir de nouvelles destinations. Ainsi, l'aéroport de Caen-Carpiquet prévoit de nouveaux espaces d’accueil et parkings et envisage à terme le prolongement de sa piste de 1.900 à 2.250 mètres (près de 11 millions d’euros).
Deauville-Normandie a entrepris la construction d'une nouvelle aérogare d'ici 2022 (9,5 millions d’euros). Rouen-Vallée-de-Seine a réalisé d'importants travaux de rénovation de sa piste de 1.700 mètres et des balisages, à hauteur de 5,3 millions d’euros. Au Havre, de futurs hangars et ateliers de maintenance sont en cours de discussions. Edeis, qui s'y est implanté en 2012, déjà gestionnaire de 19 autres aéroports de toutes tailles, se portera candidat à l'appel d'offres.
Fi de la concurrence, place aux complémentarités. Distants de quelques dizaines de kilomètres les uns des autres, les quatre aéroports normands vont bientôt s’inscrire dans une nouvelle configuration. Car, explique Jean-Baptiste Gastinne, vice-président de la Région Normandie, chargé des transports, "chaque territoire a besoin d'une plateforme aéroportuaire, utile à son développement économique et inscrite dans une stratégie nouvelle de complémentarité et non plus de concurrence".
Début mars, une procédure d’appel à candidature va être ouverte en vue de confier une délégation de service public (DSP) commune aux quatre plateformes, pour une durée de huit ans, qui sera effective le 1er janvier 2022. Il s’agira pour l’unique gestionnaire de mutualiser les moyens et développer des stratégies communes de marketing et de communication.
Bilans contrastés
En 2019, les bilans sont contrastés : dans le Calvados, l’aéroport de Caen-Carpiquet a vu son trafic poursuivre sa progression, de 11,23 % par rapport à 2018, à 304.769 passagers (100.000 passagers en 2011), un trafic lié aux voyages d’affaires et familiaux ; de son côté, Deauville-Normandie a vu à nouveau baisser son trafic, essentiellement assuré par les vols d’affaires, les vols vacances et les charters, à hauteur de - 8 %, à 134.629 passagers, une baisse due notamment au départ en 2018 de la compagnie Ryanair qui assurait 11 % des flux.
En Seine-Maritime, l'aéroport du Havre-Octeville affiche une progression de 11 % de son trafic, à 7.000 passagers, assurant les vols d'affaires, de loisirs et les services publics. Enfin à Boos, Rouen-Vallée-de-Seine avait progressé en accueillant 17. 000 passagers en 2019 contre 14.369 en 2018 mais vient de perdre sa seule ligne régulière, assurée par Air France-Hop vers Lyon.
Mais tous cherchent, avec le soutien de la Région, à augmenter leurs capacités d'accueil et leur trafic, à séduire de nouvelles compagnies et à ouvrir de nouvelles destinations. Ainsi, l'aéroport de Caen-Carpiquet prévoit de nouveaux espaces d’accueil et parkings et envisage à terme le prolongement de sa piste de 1.900 à 2.250 mètres (près de 11 millions d’euros).
Deauville-Normandie a entrepris la construction d'une nouvelle aérogare d'ici 2022 (9,5 millions d’euros). Rouen-Vallée-de-Seine a réalisé d'importants travaux de rénovation de sa piste de 1.700 mètres et des balisages, à hauteur de 5,3 millions d’euros. Au Havre, de futurs hangars et ateliers de maintenance sont en cours de discussions. Edeis, qui s'y est implanté en 2012, déjà gestionnaire de 19 autres aéroports de toutes tailles, se portera candidat à l'appel d'offres.