Le litige entre Qatar Airways et Airbus persiste, selon le dirigeant de la compagnie aérienne, qui évoque même une "intimidation" de l'avionneur alors qu'un sommet du secteur aérien à Doha avait suscité l'espoir d'un accord entre les deux entreprises.
"Si un accord avait été conclu, nous ne serions pas en train d'attendre un procès l'année prochaine", a déclaré Akbar al-Baker, dirigeant de Qatar Airways, lors d'une conférence de presse à la clôture de l'assemblée générale de l'Association internationale du transport aérien (Iata).
L'an dernier, la compagnie a cloué au sol une partie de sa flotte de gros-porteurs A350 en raison d'une dégradation de la surface des fuselages et poursuit Airbus devant la justice britannique pour obtenir réparation. Elle réclame 200.000 dollars d'indemnisation par avion par jour d'immobilisation.
Airbus a répliqué en annulant une commande de 50 avions A321 pour plus 6 milliards de dollars par la deuxième compagnie du Moyen-Orient. Fin avril, la justice britannique a rejeté la demande de Qatar Airways d'interdire à Airbus de revendre à d'autres ces A321. Un rejet confirmé fin mai par la Haute Cour de Londres qui a aussi accédé à la demande de la compagnie aérienne d'accélérer le calendrier du procès.
"Jamais un avionneur ne devrait être autorisé à utiliser sa domination du marché pour recourir à de l'intimidation sur son client de longue date", a lancé Akbar al-Baker.
Discussions en cours
L’avionneur européen a affirmé que "la meilleure solution est une solution négociée et c'est ce à quoi Airbus cherche à parvenir".
Akbar al-Baker et le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, ont tous deux participé à la réunion annuelle de l'Iata les 20 et 21 juin 2022 à Doha.
Le 19 juin, lors d'une rencontre avec des journalistes, Guillaume Faury avait affirmé que les entreprises continuaient à "discuter".
"Nous essayons de trouver une solution pour aller de l'avant, mais c'est difficile", avait-il concédé.
L'avionneur, qui reconnaît une dégradation de la peinture pouvant exposer un filet métallique intégré destiné à protéger l'avion en cas de frappe d'éclair sur son fuselage en matériaux composites, estime que cette situation n'a pas de conséquence sur la sécurité en vol.
La compagnie aérienne qatarie le conteste et affirme qu'Airbus rejette les corrections proposées.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a confirmé que ces dégradations n'entraînaient pas de risques de navigabilité.
L'an dernier, la compagnie a cloué au sol une partie de sa flotte de gros-porteurs A350 en raison d'une dégradation de la surface des fuselages et poursuit Airbus devant la justice britannique pour obtenir réparation. Elle réclame 200.000 dollars d'indemnisation par avion par jour d'immobilisation.
Airbus a répliqué en annulant une commande de 50 avions A321 pour plus 6 milliards de dollars par la deuxième compagnie du Moyen-Orient. Fin avril, la justice britannique a rejeté la demande de Qatar Airways d'interdire à Airbus de revendre à d'autres ces A321. Un rejet confirmé fin mai par la Haute Cour de Londres qui a aussi accédé à la demande de la compagnie aérienne d'accélérer le calendrier du procès.
"Jamais un avionneur ne devrait être autorisé à utiliser sa domination du marché pour recourir à de l'intimidation sur son client de longue date", a lancé Akbar al-Baker.
Discussions en cours
L’avionneur européen a affirmé que "la meilleure solution est une solution négociée et c'est ce à quoi Airbus cherche à parvenir".
Akbar al-Baker et le président exécutif d'Airbus, Guillaume Faury, ont tous deux participé à la réunion annuelle de l'Iata les 20 et 21 juin 2022 à Doha.
Le 19 juin, lors d'une rencontre avec des journalistes, Guillaume Faury avait affirmé que les entreprises continuaient à "discuter".
"Nous essayons de trouver une solution pour aller de l'avant, mais c'est difficile", avait-il concédé.
L'avionneur, qui reconnaît une dégradation de la peinture pouvant exposer un filet métallique intégré destiné à protéger l'avion en cas de frappe d'éclair sur son fuselage en matériaux composites, estime que cette situation n'a pas de conséquence sur la sécurité en vol.
La compagnie aérienne qatarie le conteste et affirme qu'Airbus rejette les corrections proposées.
L'Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) a confirmé que ces dégradations n'entraînaient pas de risques de navigabilité.