Bruxelles a approuvé le 25 juin la recapitalisation de Lufthansa par l'État allemand, dans le cadre du règlement de la crise sanitaire. L'aide avait été préalablement acceptée par le principal actionnaire de la compagnie. Les autres actionnaires devraient suivre.
La voie est libre pour le sauvetage du premier groupe de transport aérien européen. Margrethe Vestager, vice-présidente en charge de la politique de concurrence de la Commission européenne qui a accepté le principe de l'aide d’État allemande relève notamment que dans le plan proposé, "Lufthansa s'est engagé à mettre à disposition des créneaux horaires et des actifs supplémentaires sur les plateformes aéroportuaires de Francfort et de Munich, où Lufthansa détient un pouvoir de marché significatif". Pour la commissaire, "cela donne la possibilité à des transporteurs concurrents d'entrer sur ces marchés, ce qui garantit des prix équitables et un choix plus large pour les consommateurs européens".
La veille, le principal actionnaire de Lufthansa, le milliardaire Heinz Hermann Thiele, a annoncé qu'il approuverait ce plan d'aide qui porte sur 9 milliards d'euros et prévoit le retour de l'État au capital de Lufthansa à hauteur de 20 %. Jusqu'ici le milliardaire, qui détient 15,5 % du capital de la compagnie, avait menacé de bloquer le plan de sauvetage. Et il en avait la possibilité compte tenu de l'importance de ses parts.
Restructuration nécessaire
Désormais, il semble convaincu que la compagnie pourra le faire même avec la présence de l'État à son capital. "Il est dans l'intérêt de tous les employés de Lufthansa que la direction puisse rapidement mener des négociations avec les syndicats sur la restructuration nécessaire", a expliqué l'homme d'affaires.
Lufthansa avait averti que, sans aide, "l'entreprise serait certainement en cessation de paiement quelques jours après l'assemblée générale" et devrait demander son placement sous la protection de la législation allemande sur les faillites. Mais même avec l'aide publique, les prochaines années s'annoncent compliquées pour Lufthansa, alors que le redémarrage de l'activité ne sera que très progressif.
La veille, le principal actionnaire de Lufthansa, le milliardaire Heinz Hermann Thiele, a annoncé qu'il approuverait ce plan d'aide qui porte sur 9 milliards d'euros et prévoit le retour de l'État au capital de Lufthansa à hauteur de 20 %. Jusqu'ici le milliardaire, qui détient 15,5 % du capital de la compagnie, avait menacé de bloquer le plan de sauvetage. Et il en avait la possibilité compte tenu de l'importance de ses parts.
Restructuration nécessaire
Désormais, il semble convaincu que la compagnie pourra le faire même avec la présence de l'État à son capital. "Il est dans l'intérêt de tous les employés de Lufthansa que la direction puisse rapidement mener des négociations avec les syndicats sur la restructuration nécessaire", a expliqué l'homme d'affaires.
Lufthansa avait averti que, sans aide, "l'entreprise serait certainement en cessation de paiement quelques jours après l'assemblée générale" et devrait demander son placement sous la protection de la législation allemande sur les faillites. Mais même avec l'aide publique, les prochaines années s'annoncent compliquées pour Lufthansa, alors que le redémarrage de l'activité ne sera que très progressif.