La compagnie aérienne en difficulté Alitalia a reçu trois offres de reprise, dont celle d'EasyJet allié à d'autres partenaires, ont indiqué ces deux entreprises mardi 10 avril.
Alitalia a reçu trois offres de reprise, dont une d'EasyJet. "Les offres remises aujourd'hui (...) sont au nombre de trois. Les commissaires extraordinaires d'Alitalia procéderont dans les prochains jours à leur examen", a indiqué Alitalia, alors que le délai pour présenter de nouvelles offres expirait ce mardi 10 avril à 16 heures.
Lufthansa et Wizzair
EasyJet est la seule compagnie à avoir officialisé son offre. La compagnie britannique à bas coûts a indiqué avoir présenté une "manifestation d'intérêt revue pour une Alitalia restructurée, dans le cadre d'une alliance, et cohérente avec l'actuel stratégie d'EasyJet en Italie". Elle n'a pas donné davantage de détails ni le nom des acteurs avec qui elle a noué une alliance. Selon l'agence italienne AGI, il s'agirait du fonds américain Cerberus et de la compagnie américaine Delta. EasyJet a précisé que, "dans cette phase, il n'y a pas de certitude que la transaction se fera".
D'après les médias italiens, les autres offres auraient été déposées par la compagnie allemande Lufthansa, intéressée par une "Alitalia restructurée", et la low-cost hongroise Wizzair. Lors d'un précédent appel d'offres, qui a depuis expiré, Lufthansa, Cerberus et EasyJet avaient exprimé leur intérêt pour reprendre la compagnie italienne, en totalité ou partiellement.
Alitalia, qui emploie quelque 11.500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle en mai, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emploi et elle est désormais dirigée par trois commissaires nommés par le gouvernement.
Lufthansa et Wizzair
EasyJet est la seule compagnie à avoir officialisé son offre. La compagnie britannique à bas coûts a indiqué avoir présenté une "manifestation d'intérêt revue pour une Alitalia restructurée, dans le cadre d'une alliance, et cohérente avec l'actuel stratégie d'EasyJet en Italie". Elle n'a pas donné davantage de détails ni le nom des acteurs avec qui elle a noué une alliance. Selon l'agence italienne AGI, il s'agirait du fonds américain Cerberus et de la compagnie américaine Delta. EasyJet a précisé que, "dans cette phase, il n'y a pas de certitude que la transaction se fera".
D'après les médias italiens, les autres offres auraient été déposées par la compagnie allemande Lufthansa, intéressée par une "Alitalia restructurée", et la low-cost hongroise Wizzair. Lors d'un précédent appel d'offres, qui a depuis expiré, Lufthansa, Cerberus et EasyJet avaient exprimé leur intérêt pour reprendre la compagnie italienne, en totalité ou partiellement.
Alitalia, qui emploie quelque 11.500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle en mai, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emploi et elle est désormais dirigée par trois commissaires nommés par le gouvernement.