Airbus a annoncé qu'il rejoignait un consortium canadien engagé dans le développement d'un carburant d'aviation durable et qui espère en produire d'ici à la fin de l'année dans une usine pilote.
Airbus a signé un partenariat avec SAF+, un regroupement basé à Montréal entre entreprises et instituts de recherche au sein du secteur aérien, un protocole d'accord pour "le développement et la production de carburants durables pour l'aviation en Amérique du Nord".
La contribution de l'avionneur européen sera "une expertise technique et de certification, les analyses économiques, la communication et l'argumentation" en faveur de ce carburant, selon la même source. Le recours à des carburants d'origine non fossile, connus sous leur acronyme en anglais SAF ("sustainable aviation fuels") est considéré comme une des pistes les plus prometteuses pour réduire l'empreinte carbone du transport aérien, en attendant la maturité de la technologie de l'hydrogène sur laquelle Airbus travaille dans l'idée d'y aboutir en 2035.
Carburant à base de CO2 capturé
Le secteur s'est donné pour but de réduire de 50 % ses émissions d'ici à 2050, par rapport à 2005. L'association internationale du transport aérien (Iata), qui représente les compagnies, a promis de nouvelles ambitions lors de son assemblée générale qui se tiendra en octobre à Boston.
Mais les SAF se heurtent jusqu'ici à des problèmes d'échelle de production et de coûts, plus de quatre fois celui du kérosène d'origine fossile. Or, des régulateurs prévoient de rendre obligatoire leur incorporation progressive dans les carburants conventionnels : 2 % en 2025 et au moins 5 % d'ici à 2030, selon le plan climat publié le 14 juillet par l'Union européenne. Il existe plusieurs types de SAF, dont les biocarburants.
Le projet auquel va collaborer Airbus est de type "e-fuel", c'est-à-dire un carburant synthétisé à partir de capture de CO2 et d'hydrogène lui-même d'origine renouvelable, pour "une empreinte carbone de 80 % inférieure au kérosène conventionnel", selon les parties prenantes.
Le consortium, qui inclut Air Transat, Hydro-Quebec, Aéroports de Montréal, Polytechnique Montréal et Aéro Montréal, vise une production de carburant d'ici à la fin de l'année dans une usine pilote et prévoit une installation d'une capacité de 30 millions de litres par an à horizon 2025.
La contribution de l'avionneur européen sera "une expertise technique et de certification, les analyses économiques, la communication et l'argumentation" en faveur de ce carburant, selon la même source. Le recours à des carburants d'origine non fossile, connus sous leur acronyme en anglais SAF ("sustainable aviation fuels") est considéré comme une des pistes les plus prometteuses pour réduire l'empreinte carbone du transport aérien, en attendant la maturité de la technologie de l'hydrogène sur laquelle Airbus travaille dans l'idée d'y aboutir en 2035.
Carburant à base de CO2 capturé
Le secteur s'est donné pour but de réduire de 50 % ses émissions d'ici à 2050, par rapport à 2005. L'association internationale du transport aérien (Iata), qui représente les compagnies, a promis de nouvelles ambitions lors de son assemblée générale qui se tiendra en octobre à Boston.
Mais les SAF se heurtent jusqu'ici à des problèmes d'échelle de production et de coûts, plus de quatre fois celui du kérosène d'origine fossile. Or, des régulateurs prévoient de rendre obligatoire leur incorporation progressive dans les carburants conventionnels : 2 % en 2025 et au moins 5 % d'ici à 2030, selon le plan climat publié le 14 juillet par l'Union européenne. Il existe plusieurs types de SAF, dont les biocarburants.
Le projet auquel va collaborer Airbus est de type "e-fuel", c'est-à-dire un carburant synthétisé à partir de capture de CO2 et d'hydrogène lui-même d'origine renouvelable, pour "une empreinte carbone de 80 % inférieure au kérosène conventionnel", selon les parties prenantes.
Le consortium, qui inclut Air Transat, Hydro-Quebec, Aéroports de Montréal, Polytechnique Montréal et Aéro Montréal, vise une production de carburant d'ici à la fin de l'année dans une usine pilote et prévoit une installation d'une capacité de 30 millions de litres par an à horizon 2025.