Airbus et ses partenaires viennent de lancer la première étude sur les émissions en vol d'un avion de ligne utilisant uniquement un carburant durable. Jusqu'ici, ceux-ci ne pouvaient voler qu'avec un mélange associant du kérosène.
Airbus, le motoriste Rolls Royce, le centre de recherche aérospatiale allemand DLR et le producteur de carburant d'aviation durable (Saf) Neste ont lancé une étude sur les émissions d'un avion de ligne utilisant 100 % de Saf, une étape essentielle vers la réduction de l'impact environnemental de l'aviation. Selon le collectif, il s'agit selon de "la première étude au monde" de ce type.
Le premier vol d'essai d'un avion commercial fonctionnant avec uniquement du carburant durable a eu lieu en 2018 avec un Boeing 777 cargo. Ensuite, un vol de long-courrier A350-900 équipé de moteurs Trent XWB a eu lieu à Toulouse. Il sera suivi "de tests sur les émissions en vol qui débuteront en avril et reprendront à l'automne". C'est un avion Falcon du DLR qui sera utilisé pour mesurer les émissions des moteurs, notamment de CO2, principal gaz à effet de serre.
Uniquement du Saf à l’horizon 2030
Selon l'Association du transport aérien international (Iata), ces carburants pourraient réduire les émissions de CO2 de 80 % sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation. Or, le secteur aérien s'est fixé pour objectif de réduire d'ici 2050 ses émissions de CO2 de 50 % par rapport à leur niveau de 2005. Pour y parvenir, l'utilisation de carburants non fossiles doit représenter près de la moitié des gains attendus, le reste venant d'une amélioration des moteurs et des avions afin qu'ils consomment moins et d'une meilleure gestion du trafic aérien.
Les avions sont actuellement certifiés pour voler avec 50 % de Saf, des biocarburants provenant d'oléagineux, d'huiles recyclées, d'algues, de sucres ou encore de résidus de bois. Le secteur compte avoir la capacité de voler avec 100 % de Saf d'ici 2030. Leur principale limite reste toutefois leur faible disponibilité et leur coût. Boeing et Airbus travaillent donc sur les changements techniques nécessaires pour voler uniquement avec ces nouveaux carburants tout en planchant sur le rôle de l'hydrogène. Boeing compte ainsi l'utiliser pour produire un carburant de synthèse durable tandis qu'Airbus vise la mise en service d'un appareil commercial zéro émission en 2035 avec l'hydrogène.
Le premier vol d'essai d'un avion commercial fonctionnant avec uniquement du carburant durable a eu lieu en 2018 avec un Boeing 777 cargo. Ensuite, un vol de long-courrier A350-900 équipé de moteurs Trent XWB a eu lieu à Toulouse. Il sera suivi "de tests sur les émissions en vol qui débuteront en avril et reprendront à l'automne". C'est un avion Falcon du DLR qui sera utilisé pour mesurer les émissions des moteurs, notamment de CO2, principal gaz à effet de serre.
Uniquement du Saf à l’horizon 2030
Selon l'Association du transport aérien international (Iata), ces carburants pourraient réduire les émissions de CO2 de 80 % sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation. Or, le secteur aérien s'est fixé pour objectif de réduire d'ici 2050 ses émissions de CO2 de 50 % par rapport à leur niveau de 2005. Pour y parvenir, l'utilisation de carburants non fossiles doit représenter près de la moitié des gains attendus, le reste venant d'une amélioration des moteurs et des avions afin qu'ils consomment moins et d'une meilleure gestion du trafic aérien.
Les avions sont actuellement certifiés pour voler avec 50 % de Saf, des biocarburants provenant d'oléagineux, d'huiles recyclées, d'algues, de sucres ou encore de résidus de bois. Le secteur compte avoir la capacité de voler avec 100 % de Saf d'ici 2030. Leur principale limite reste toutefois leur faible disponibilité et leur coût. Boeing et Airbus travaillent donc sur les changements techniques nécessaires pour voler uniquement avec ces nouveaux carburants tout en planchant sur le rôle de l'hydrogène. Boeing compte ainsi l'utiliser pour produire un carburant de synthèse durable tandis qu'Airbus vise la mise en service d'un appareil commercial zéro émission en 2035 avec l'hydrogène.