Airbus a annoncé le 1er février un accord en Allemagne pour rassembler dans une seule entité ses activités de production de structures d'avion et céder la partie moins compétitive fabricant des pièces détachées.
Le projet de réorganisation de structures d'avion en Allemagne pour Airbus, qui suscitait des tensions avec les partenaires sociaux, vise à regrouper la production.
Il crée "les conditions propices à la construction aéronautique du futur, renforçant le rôle de l'Allemagne dans l'implantation industrielle d'Airbus en Europe pour les décennies à venir", assure Dominik Asam, directeur financier du constructeur européen.
Dans le détail, la construction d'aérostructures de fuselages d'avions, actuellement éparpillée dans plusieurs entités du groupe, va être rassemblée dans une filiale d'Airbus en Allemagne à compter du 1er juillet 2022.
Plusieurs sites sont concernés, dont l'un à Hambourg (nord), pour un total d'environ 10.000 salariés.
La future entité sera le pendant de la nouvelle filiale Airbus Atlantic lancée en France en janvier, rassemblant les activités d'assemblage de structures d'avions, soit le fuselage, les ailes ou encore les supports de moteurs et forte de 12.000 salariés.
Un repreneur pour les sites de Varel et Augsburg
L'autre partie de l'accord vise la fabrication de pièces détachées destinées à des parties de fuselages et qu'Airbus opère principalement à travers ses sites allemands de Varel (nord) et d'Augsburg (sud).
Pour ces deux sites manquant de compétitivité, un repreneur a été trouvé avec Muhr und Bender, une entreprise familiale de Rhénanie du Nord-Westphalie opérant sous la marque "Mubea".
Cet acteur promet de sauvegarder les emplois à long terme sur les deux sites.
Mais au cas où ce projet avec un partenaire industriel ne se concrétiserait pas, Airbus conserverait ses deux sites en vue de les rendre compétitifs, après quoi ils pourraient être intégrés dans l'entité d'aérostructures d'ici 2025, explique le groupe.
Le président du comité d'entreprise d'Airbus en Allemagne, Holger Junge, a salué un accord global qui clarifie les "perspectives d'avenir" pour les sites concernés.
Sur fond de crise du transport aérien provoquée par la pandémie de Covid-19, Airbus avait annoncé en juin 2020 la suppression de 15.000 postes de travail au niveau mondial, dont 5.100 en Allemagne, sans licenciements secs jusqu'à fin 2023 dans ce pays.
Il crée "les conditions propices à la construction aéronautique du futur, renforçant le rôle de l'Allemagne dans l'implantation industrielle d'Airbus en Europe pour les décennies à venir", assure Dominik Asam, directeur financier du constructeur européen.
Dans le détail, la construction d'aérostructures de fuselages d'avions, actuellement éparpillée dans plusieurs entités du groupe, va être rassemblée dans une filiale d'Airbus en Allemagne à compter du 1er juillet 2022.
Plusieurs sites sont concernés, dont l'un à Hambourg (nord), pour un total d'environ 10.000 salariés.
La future entité sera le pendant de la nouvelle filiale Airbus Atlantic lancée en France en janvier, rassemblant les activités d'assemblage de structures d'avions, soit le fuselage, les ailes ou encore les supports de moteurs et forte de 12.000 salariés.
Un repreneur pour les sites de Varel et Augsburg
L'autre partie de l'accord vise la fabrication de pièces détachées destinées à des parties de fuselages et qu'Airbus opère principalement à travers ses sites allemands de Varel (nord) et d'Augsburg (sud).
Pour ces deux sites manquant de compétitivité, un repreneur a été trouvé avec Muhr und Bender, une entreprise familiale de Rhénanie du Nord-Westphalie opérant sous la marque "Mubea".
Cet acteur promet de sauvegarder les emplois à long terme sur les deux sites.
Mais au cas où ce projet avec un partenaire industriel ne se concrétiserait pas, Airbus conserverait ses deux sites en vue de les rendre compétitifs, après quoi ils pourraient être intégrés dans l'entité d'aérostructures d'ici 2025, explique le groupe.
Le président du comité d'entreprise d'Airbus en Allemagne, Holger Junge, a salué un accord global qui clarifie les "perspectives d'avenir" pour les sites concernés.
Sur fond de crise du transport aérien provoquée par la pandémie de Covid-19, Airbus avait annoncé en juin 2020 la suppression de 15.000 postes de travail au niveau mondial, dont 5.100 en Allemagne, sans licenciements secs jusqu'à fin 2023 dans ce pays.