Airbus et sept compagnies aériennes ont annoncé avoir signé une lettre d'intention pour acheter 400.000 tonnes de crédits de CO2 qui sera capté dans l'air et stocké sous terre aux États-Unis.
Airbus, Air Canada, Air France-KLM, EasyJet, IAG, Latam, Lufthansa et Virgin Atlantic ont conclu un partenariat avec la firme 1PointFive. Cette société entame la construction d'un site de captage et de stockage dans le bassin permien du Texas. Celui-ci sera opérationnel en 2024, a affirmé Steve Belly, son président. Avec une capacité de stockage d'un million de tonnes de CO2, ce sera le plus important site de stockage de CO2 dans le monde, "le premier à l'échelle de la mégatonne", selon lui.
Atteindre zéro émission nette de CO2 à l'horizon 2050
La technologie, dite de captage direct avant stockage du carbone dans l'air (DACCS - Direct Air Carbon Capture and Storage), vise à capter le CO2 dans l'air à l'aide de puissants ventilateurs, alimentés par de l'électricité provenant de panneaux solaires, et de le stocker à près de 2.000 mètres de profondeur.
"La captation directe de carbone dans l'air est une technologie naissante avec un potentiel énorme", selon Jane Ashton, responsable du développement durable d'EasyJet, pour qui elle "sera un élément essentiel de notre chemin vers le net zero".
Le secteur aérien mondial, responsable de 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2, s'est engagé l'an passé à atteindre zéro émission nette de CO2 à l'horizon 2050 pour respecter l'Accord de Paris censé limiter le réchauffement à + 1,5 °C. Elle compte pour cela sur les innovations technologiques et l'introduction graduelle de carburants d'aviation durables (SAF) capables de réduire de 80 % les émissions de CO2 par rapport au kérosène sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.
"Il n'y a pas de solution miracle pour arriver à la neutralité carbone en 2050", a estimé Nicolas Chrétien, responsable "Durabilité et Environnement" au sein d'Airbus. "Il y aura des émissions résiduelles qui devront être supprimées de façon permanente, c'est l'objet de la capture du carbone", a-t-il expliqué.
La technique de captation et de stockage du CO2 est critiquée par une partie des ONG en pointe contre le réchauffement climatique.
Atteindre zéro émission nette de CO2 à l'horizon 2050
La technologie, dite de captage direct avant stockage du carbone dans l'air (DACCS - Direct Air Carbon Capture and Storage), vise à capter le CO2 dans l'air à l'aide de puissants ventilateurs, alimentés par de l'électricité provenant de panneaux solaires, et de le stocker à près de 2.000 mètres de profondeur.
"La captation directe de carbone dans l'air est une technologie naissante avec un potentiel énorme", selon Jane Ashton, responsable du développement durable d'EasyJet, pour qui elle "sera un élément essentiel de notre chemin vers le net zero".
Le secteur aérien mondial, responsable de 2 à 3 % des émissions mondiales de CO2, s'est engagé l'an passé à atteindre zéro émission nette de CO2 à l'horizon 2050 pour respecter l'Accord de Paris censé limiter le réchauffement à + 1,5 °C. Elle compte pour cela sur les innovations technologiques et l'introduction graduelle de carburants d'aviation durables (SAF) capables de réduire de 80 % les émissions de CO2 par rapport au kérosène sur l'ensemble de leur cycle d'utilisation.
"Il n'y a pas de solution miracle pour arriver à la neutralité carbone en 2050", a estimé Nicolas Chrétien, responsable "Durabilité et Environnement" au sein d'Airbus. "Il y aura des émissions résiduelles qui devront être supprimées de façon permanente, c'est l'objet de la capture du carbone", a-t-il expliqué.
La technique de captation et de stockage du CO2 est critiquée par une partie des ONG en pointe contre le réchauffement climatique.