Airbus, qui engrange les commandes pour l'A321 XLR, compte sur la flexibilité d'emploi offerte par cette future version à "très long rayon d'action" du monocouloir pour rebondir après la pandémie et damer le pion à Boeing.
Capable d'assurer des vols de dix heures avec jusqu'à 244 passagers à bord, l'A321 XLR (Extra Long Range) permettra d'exploiter avec un monocouloir des liaisons qui jusqu'ici ne pouvaient l'être que par des gros porteurs long-courriers.
Lancé lors du salon aéronautique du Bourget en juin 2019, le modèle a enregistré depuis plus de 450 commandes, dont 37 en 2020, et "il continue de bénéficier d'une très forte demande du marché", selon le directeur commercial d'Airbus, Christian Scherer. Parmi les 24 clients de l'appareil, les compagnies American Airlines et United Airlines en ont commandé 50 chacune, l'australienne Qantas 36.
Long courrier de faible capacité
Les livraisons doivent débuter en 2023. Grâce à un rayon d'action de 4.700 milles nautiques (8.700 km) – correspondant à un trajet Reykjavik-Dubaï ou Londres-Le Cap –, ce moyen-courrier aux six sièges de rang répartis par une allée centrale qui a fait le succès de l'avionneur européen. Ce dernier l'a conçu pour attaquer le segment dit "milieu de marché", entre les moyen-courriers type A320 et B737 et les gros porteurs (A330, A350, B787 et B777), et jusque-là occupé par le seul Boeing 757 vieillissant.
Avant la survenue du Covid-19, l'A321 XLR permettait pour les compagnies d'envisager de développer de manière rentable des lignes long-courriers à faible flux de trafic et de "tester" de nouvelles destinations. Et la pandémie a amplifié le futur besoin de lignes "point à point" dans un marché qui mettra des années à se remettre. Car l'effondrement du trafic aérien mondial a mis à bas – au moins pour un temps – le système de correspondances via les hubs aéroportuaires. "Il correspond très bien aux besoins du marché, c'était le cas avant la pandémie mais nous pensons que ce sera encore plus le cas après", résume le patron d'Airbus, Guillaume Faury.
Lancé lors du salon aéronautique du Bourget en juin 2019, le modèle a enregistré depuis plus de 450 commandes, dont 37 en 2020, et "il continue de bénéficier d'une très forte demande du marché", selon le directeur commercial d'Airbus, Christian Scherer. Parmi les 24 clients de l'appareil, les compagnies American Airlines et United Airlines en ont commandé 50 chacune, l'australienne Qantas 36.
Long courrier de faible capacité
Les livraisons doivent débuter en 2023. Grâce à un rayon d'action de 4.700 milles nautiques (8.700 km) – correspondant à un trajet Reykjavik-Dubaï ou Londres-Le Cap –, ce moyen-courrier aux six sièges de rang répartis par une allée centrale qui a fait le succès de l'avionneur européen. Ce dernier l'a conçu pour attaquer le segment dit "milieu de marché", entre les moyen-courriers type A320 et B737 et les gros porteurs (A330, A350, B787 et B777), et jusque-là occupé par le seul Boeing 757 vieillissant.
Avant la survenue du Covid-19, l'A321 XLR permettait pour les compagnies d'envisager de développer de manière rentable des lignes long-courriers à faible flux de trafic et de "tester" de nouvelles destinations. Et la pandémie a amplifié le futur besoin de lignes "point à point" dans un marché qui mettra des années à se remettre. Car l'effondrement du trafic aérien mondial a mis à bas – au moins pour un temps – le système de correspondances via les hubs aéroportuaires. "Il correspond très bien aux besoins du marché, c'était le cas avant la pandémie mais nous pensons que ce sera encore plus le cas après", résume le patron d'Airbus, Guillaume Faury.