"Un bel été" après le long hiver du Covid-19 ? Air France-KLM affiche son optimisme, nourri par de "solides réservations" après un premier trimestre lors duquel le groupe aérien a divisé sa perte par trois.
Malgré la guerre en Ukraine, le choc pétrolier et l'inflation, Air France-KLM a décelé une "forte" demande pour les voyages en avion, et compte bien en profiter pendant la haute saison.
Entre janvier et mars 2022, les compagnies du groupe (Air France, KLM et Transavia) ont accueilli trois fois plus de passagers qu'un an plus tôt, doublant le chiffre d'affaires de l'ensemble à 4,44 milliards d'euros, tandis que la perte nette tombait à 552 millions d'euros, contre 1,5 milliard un an plus tôt.
Certes, le point de référence était très bas, le premier trimestre 2021 ayant été marqué par des restrictions de mouvement imposées pour lutter contre le variant Delta du Covid-19.
Mais ces résultats sont meilleurs qu'attendu par le consensus des analystes financiers, compilé par le fournisseur Factset. De quoi mettre du baume au cœur des employés d'un ensemble qui a perdu quelque 11 milliards d'euros en plus de deux ans de pandémie.
Par rapport à 2019, dernière année pleine avant la crise, le groupe a déployé au premier trimestre 75 % de sa capacité, mesurée en sièges-kilomètres offerts (SKO), l'un des indices de référence du secteur.
Il prévoit de faire passer cette proportion entre 80 % et 85 % au deuxième trimestre, et entre 85 % et 90 % au troisième, période qui englobe les cruciales vacances d'été. Et pour Transavia, l'un des fers de lance de son développement, cet indice sera "supérieur à 100" aux deuxième et troisième trimestres, a promis l'entreprise.
"La performance du groupe Air France-KLM au premier trimestre 2022 confirme que la reprise est là", et ce "malgré un contexte difficile, avec l'effet du variant Omicron [qui a affecté les premières semaines de l'année, NDLR], la situation en Ukraine et la forte hausse du prix du carburant", a jugé le directeur général, Benjamin Smith, cité dans le texte.
Résultats "prometteurs"
Benjamin Smith, qui a vu fin mars son mandat prolongé jusqu'en 2027, a salué le fait que le groupe ait connu une nouvelle fois un excédent brut d'exploitation (Ebitda) positif, et "enregistré de solides réservations pour les trimestres suivants".
Ces résultats "prometteurs [...] augurent d'un bel été", a résumé l'entreprise, qui escompte un résultat d'exploitation "nettement positif" au troisième trimestre, après un équilibre au deuxième. Reste qu'Air France-KLM est encore loin d'avoir retrouvé tous ses clients d'avant-crise : ils étaient 14,57 millions au premier trimestre contre 22,67 lors de la même période il y a trois ans.
Le groupe a mené un plan tous azimuts de réduction des coûts, incluant la suppression de 8.500 postes chez Air France (17 % des effectifs), dont 700 auront lieu cette année, et 5.500 chez KLM. Conséquence, "malgré une capacité en baisse de 23 % à celle de 2019, le coût unitaire a baissé de 0,1 % à prix du carburant et à taux de change constants par rapport au premier trimestre 2019", a remarqué l'entreprise.
Elle a aussi indiqué avoir procédé à "différentes augmentations tarifaires au cours du premier trimestre sur tous ses vols long-courriers" face en particulier à l'envolée des coûts du carburant, ce qui ne l'a pas empêchée de constater une "forte demande".
Autre signe positif pour l'entreprise, sa recette unitaire au SKO a quasiment doublé sur un an.
Ces résultats lui ont permis de réduire sa dette nette de 600 millions d'euros, mais celle-ci reste considérable à 7,7 milliards, rendant nécessaire une nouvelle opération de recapitalisation après celle d'avril 2021. Entre autres mesures, l'État français était alors venu à la rescousse en doublant sa participation à 28,6 % du capital.
Comme celle d'il y a un an, l'opération envisagée, déjà révélée lors des résultats annuels en février dernier, pourrait atteindre 4 milliards d'euros. Air France-KLM n'a pas davantage précisé le calendrier, se bornant à expliquer que celui-ci et le dimensionnement de l'opération dépendraient "des conditions du marché".
Entre janvier et mars 2022, les compagnies du groupe (Air France, KLM et Transavia) ont accueilli trois fois plus de passagers qu'un an plus tôt, doublant le chiffre d'affaires de l'ensemble à 4,44 milliards d'euros, tandis que la perte nette tombait à 552 millions d'euros, contre 1,5 milliard un an plus tôt.
Certes, le point de référence était très bas, le premier trimestre 2021 ayant été marqué par des restrictions de mouvement imposées pour lutter contre le variant Delta du Covid-19.
Mais ces résultats sont meilleurs qu'attendu par le consensus des analystes financiers, compilé par le fournisseur Factset. De quoi mettre du baume au cœur des employés d'un ensemble qui a perdu quelque 11 milliards d'euros en plus de deux ans de pandémie.
Par rapport à 2019, dernière année pleine avant la crise, le groupe a déployé au premier trimestre 75 % de sa capacité, mesurée en sièges-kilomètres offerts (SKO), l'un des indices de référence du secteur.
Il prévoit de faire passer cette proportion entre 80 % et 85 % au deuxième trimestre, et entre 85 % et 90 % au troisième, période qui englobe les cruciales vacances d'été. Et pour Transavia, l'un des fers de lance de son développement, cet indice sera "supérieur à 100" aux deuxième et troisième trimestres, a promis l'entreprise.
"La performance du groupe Air France-KLM au premier trimestre 2022 confirme que la reprise est là", et ce "malgré un contexte difficile, avec l'effet du variant Omicron [qui a affecté les premières semaines de l'année, NDLR], la situation en Ukraine et la forte hausse du prix du carburant", a jugé le directeur général, Benjamin Smith, cité dans le texte.
Résultats "prometteurs"
Benjamin Smith, qui a vu fin mars son mandat prolongé jusqu'en 2027, a salué le fait que le groupe ait connu une nouvelle fois un excédent brut d'exploitation (Ebitda) positif, et "enregistré de solides réservations pour les trimestres suivants".
Ces résultats "prometteurs [...] augurent d'un bel été", a résumé l'entreprise, qui escompte un résultat d'exploitation "nettement positif" au troisième trimestre, après un équilibre au deuxième. Reste qu'Air France-KLM est encore loin d'avoir retrouvé tous ses clients d'avant-crise : ils étaient 14,57 millions au premier trimestre contre 22,67 lors de la même période il y a trois ans.
Le groupe a mené un plan tous azimuts de réduction des coûts, incluant la suppression de 8.500 postes chez Air France (17 % des effectifs), dont 700 auront lieu cette année, et 5.500 chez KLM. Conséquence, "malgré une capacité en baisse de 23 % à celle de 2019, le coût unitaire a baissé de 0,1 % à prix du carburant et à taux de change constants par rapport au premier trimestre 2019", a remarqué l'entreprise.
Elle a aussi indiqué avoir procédé à "différentes augmentations tarifaires au cours du premier trimestre sur tous ses vols long-courriers" face en particulier à l'envolée des coûts du carburant, ce qui ne l'a pas empêchée de constater une "forte demande".
Autre signe positif pour l'entreprise, sa recette unitaire au SKO a quasiment doublé sur un an.
Ces résultats lui ont permis de réduire sa dette nette de 600 millions d'euros, mais celle-ci reste considérable à 7,7 milliards, rendant nécessaire une nouvelle opération de recapitalisation après celle d'avril 2021. Entre autres mesures, l'État français était alors venu à la rescousse en doublant sa participation à 28,6 % du capital.
Comme celle d'il y a un an, l'opération envisagée, déjà révélée lors des résultats annuels en février dernier, pourrait atteindre 4 milliards d'euros. Air France-KLM n'a pas davantage précisé le calendrier, se bornant à expliquer que celui-ci et le dimensionnement de l'opération dépendraient "des conditions du marché".