Le groupe Air France-KLM a présenté un trafic passagers en nette hausse pour mars. Il a annoncé également avoir subi quelque 170 millions d'euros de pertes pour sept jours de grève.
Après la SNCF la veille, Air France a présenté mardi 10 avril une première facture du mouvement social qui l'agite. Onze syndicats de tous les métiers du groupe aérien ont appelé à deux jours de grève mardi et mercredi pour réclamer 6 % d'augmentation générale de salaires, après avoir suivi des journées d'action du même type les 22 février, 23 mars, 30 mars, 3 et 7 avril. Air France prévoyait qu'un avion sur quatre serait cloué au sol mardi.
Reprise solide
Concernant le trafic du mois de mars, les quatre compagnies du groupe – Air France, sa filiale de vols intérieurs Hop!, KLM et la low-cost Transavia – ont transporté en tout en mars 8 millions de passagers, un chiffre en progression de 5,4 % par rapport au même mois l'an dernier.
Sur le long-courrier, la hausse a été de 4,9 % avec une progression du nombre de passagers transportés de 5,4 % sur la région Amérique du Nord (0,6 % en siège kilomètre offert, SKO) et de 12,9 % sur l'Amérique latine où la capacité en SKO a progressé de 9,6 %. La progression a été de 5,1 % sur l'Asie (+1 % en SKO). Transavia a transporté 1,1 million de passagers, soit une hausse de 14,2 % (+ 11,7 % en SKO) par rapport à il y a un an. Air France et Hop! ont transporté 4,133 millions de passagers (+ 1,4 %) contre 2,795 pour KLM (+ 8,7 %).
Le trafic cargo a reculé de 1,7 % en tonnes-kilomètres transportées (TKO) mais "la recette unitaire à la tonne-kilomètre offerte (RTKO) hors change est en nette hausse par rapport à l'an dernier", selon le groupe.
Croissance insuffisante
"L'impact sur le résultat d'exploitation d'Air France des sept jours de grève entre le 22 février et le 11 avril est estimé à 170 millions d'euros", a annoncé la direction à l'occasion de la publication de son trafic pour le mois de mars.
Aux demandes de l'intersyndicale de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et Sud), la direction réplique que la dynamique de croissance n'est pas assez solide pour accorder de telles revalorisations, qu'elle chiffre à 240 millions d'euros par an. Elle a décidé d'appliquer en 2018 une augmentation générale – la première depuis 2011 – de 0,6 % au 1er avril et 0,4 % au 1er octobre. Avec les augmentations individuelles (1,4 % pour les personnels au sol) et l'intéressement (130 millions d'euros), l'entreprise affirme redistribuer "200 millions d'euros" à ses salariés. Les syndicats appellent également à la grève les 17 et 18 avril, ainsi que les 23 et 24 avril.
Reprise solide
Concernant le trafic du mois de mars, les quatre compagnies du groupe – Air France, sa filiale de vols intérieurs Hop!, KLM et la low-cost Transavia – ont transporté en tout en mars 8 millions de passagers, un chiffre en progression de 5,4 % par rapport au même mois l'an dernier.
Sur le long-courrier, la hausse a été de 4,9 % avec une progression du nombre de passagers transportés de 5,4 % sur la région Amérique du Nord (0,6 % en siège kilomètre offert, SKO) et de 12,9 % sur l'Amérique latine où la capacité en SKO a progressé de 9,6 %. La progression a été de 5,1 % sur l'Asie (+1 % en SKO). Transavia a transporté 1,1 million de passagers, soit une hausse de 14,2 % (+ 11,7 % en SKO) par rapport à il y a un an. Air France et Hop! ont transporté 4,133 millions de passagers (+ 1,4 %) contre 2,795 pour KLM (+ 8,7 %).
Le trafic cargo a reculé de 1,7 % en tonnes-kilomètres transportées (TKO) mais "la recette unitaire à la tonne-kilomètre offerte (RTKO) hors change est en nette hausse par rapport à l'an dernier", selon le groupe.
Croissance insuffisante
"L'impact sur le résultat d'exploitation d'Air France des sept jours de grève entre le 22 février et le 11 avril est estimé à 170 millions d'euros", a annoncé la direction à l'occasion de la publication de son trafic pour le mois de mars.
Aux demandes de l'intersyndicale de pilotes (SNPL, Spaf, Alter), d'hôtesses et stewards (SNPNC, Unsa-PNC, CFTC, SNGAF) et de personnels au sol (CGT, FO et Sud), la direction réplique que la dynamique de croissance n'est pas assez solide pour accorder de telles revalorisations, qu'elle chiffre à 240 millions d'euros par an. Elle a décidé d'appliquer en 2018 une augmentation générale – la première depuis 2011 – de 0,6 % au 1er avril et 0,4 % au 1er octobre. Avec les augmentations individuelles (1,4 % pour les personnels au sol) et l'intéressement (130 millions d'euros), l'entreprise affirme redistribuer "200 millions d'euros" à ses salariés. Les syndicats appellent également à la grève les 17 et 18 avril, ainsi que les 23 et 24 avril.