Le groupe franco-néerlandais Air France-KLM a encore perdu de l’argent au deuxième trimestre 2021, mais constate de "premiers signes de la reprise" depuis juin et pense retrouver une rentabilité opérationnelle au troisième trimestre.
Air France-KLM a perdu 1,48 milliard d'euros au deuxième trimestre 2021. Cette perte nette, du même montant que celle du premier trimestre, marque néanmoins une claire amélioration par rapport à celle du deuxième trimestre 2020, quand les conséquences de la crise sanitaire avaient plongé le groupe dans le rouge de 2,6 milliards d'euros.
La perte du deuxième trimestre 2021, qui porte les pertes cumulées d'Air France-KLM depuis le début de la pandémie à plus de 10 milliards d'euros, a en outre été creusée par des éléments exceptionnels, dont un changement de régime de retraites chez KLM, a souligné l'entreprise. Parallèlement, la perte d'exploitation a été réduite de plus de moitié sur la période, même si elle a encore atteint 752 millions d'euros.
Même si entre avril et juin 2021, l'offre de sièges des compagnies du groupe (Air France, KLM et la low cost Transavia) n'a atteint que 48 % de celle de la même période de 2019, le nombre de passagers a bondi de 477 % sur un an à 7 millions. Le chiffre d'affaires a également fortement progressé (+ 133 % à 2,75 milliards d'euros). Mais il représente encore moins de la moitié de la même période de 2019, quand il dépassait 7 milliards.
Forte demande vers l’Europe du Sud
Au-delà des effets de base, "au second trimestre, nous avons vu de premiers signes de la reprise", a affirmé le directeur financier, Steven Zaat. Le groupe a retrouvé un flux de trésorerie libre positif pour la première fois depuis le début de la crise "grâce à de très bonnes ventes de billets", a-t-il détaillé.
Avec la levée de certaines restrictions de déplacement, l'adoption du certificat sanitaire européen et une "forte demande" vers les destinations de vacances notamment en Europe du Sud, Air France-KLM a porté son offre en sièges en juillet à plus de 60 % de la même période de 2019.
En conséquence, le groupe a amélioré ses hypothèses de trafic pour le troisième trimestre, entre 60 et 70 % des niveaux d'il y a deux ans (contre 55-65 % précédemment), et pense que tant KLM qu'Air France retrouveront une rentabilité opérationnelle sur cette période, là aussi pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire.
Le groupe s'est en revanche gardé de communiquer ses ambitions pour le quatrième trimestre, "en raison de l'incertitude sur la réouverture de l'Atlantique Nord pour les citoyens européens et de l'incertitude concernant la levée des restrictions de voyage".
La perte du deuxième trimestre 2021, qui porte les pertes cumulées d'Air France-KLM depuis le début de la pandémie à plus de 10 milliards d'euros, a en outre été creusée par des éléments exceptionnels, dont un changement de régime de retraites chez KLM, a souligné l'entreprise. Parallèlement, la perte d'exploitation a été réduite de plus de moitié sur la période, même si elle a encore atteint 752 millions d'euros.
Même si entre avril et juin 2021, l'offre de sièges des compagnies du groupe (Air France, KLM et la low cost Transavia) n'a atteint que 48 % de celle de la même période de 2019, le nombre de passagers a bondi de 477 % sur un an à 7 millions. Le chiffre d'affaires a également fortement progressé (+ 133 % à 2,75 milliards d'euros). Mais il représente encore moins de la moitié de la même période de 2019, quand il dépassait 7 milliards.
Forte demande vers l’Europe du Sud
Au-delà des effets de base, "au second trimestre, nous avons vu de premiers signes de la reprise", a affirmé le directeur financier, Steven Zaat. Le groupe a retrouvé un flux de trésorerie libre positif pour la première fois depuis le début de la crise "grâce à de très bonnes ventes de billets", a-t-il détaillé.
Avec la levée de certaines restrictions de déplacement, l'adoption du certificat sanitaire européen et une "forte demande" vers les destinations de vacances notamment en Europe du Sud, Air France-KLM a porté son offre en sièges en juillet à plus de 60 % de la même période de 2019.
En conséquence, le groupe a amélioré ses hypothèses de trafic pour le troisième trimestre, entre 60 et 70 % des niveaux d'il y a deux ans (contre 55-65 % précédemment), et pense que tant KLM qu'Air France retrouveront une rentabilité opérationnelle sur cette période, là aussi pour la première fois depuis le début de la crise sanitaire.
Le groupe s'est en revanche gardé de communiquer ses ambitions pour le quatrième trimestre, "en raison de l'incertitude sur la réouverture de l'Atlantique Nord pour les citoyens européens et de l'incertitude concernant la levée des restrictions de voyage".