Air France-KLM a enregistré une perte nette de 269 millions au premier trimestre, creusée par trois jours de grève, et prévoit un résultat d'exploitation 2018 en "baisse sensible" compte tenu du mouvement social en cours.
Air France-KLM a annoncé vendredi 4 mai une perte de 269 millions d'euros au premier trimestre. Pour tenir compte de l'impact des grèves chez Air France, déjà estimé à "300 millions d'euros minimum sur le résultat d'exploitation", le groupe prévoit pour 2018 un résultat d'exploitation "en baisse sensible par rapport à 2017", où il avait atteint 1,9 milliard d'euros. Ces résultats dans le rouge sont publiés à l'orée d'une treizième journée de grève depuis février.
Dans un environnement économique pourtant "porteur", avec un trafic en hausse de 5,7 %, les trois jours de grève observés en février et en mars ont coûté 75 millions d'euros à la compagnie, les pertes du groupe augmentant de 88 % (- 143 millions d'euros au premier trimestre 2017). L'impact négatif de chacun des jours de grève chez Air France est estimé entre 25 et 30 millions d'euros.
Dans les prévisions ajustées, la croissance des capacités annoncées entre 3 et 4 % a été ramenée entre 2,5 et 3,5 % en sièges-kilomètres offerts (SKO) et le coût unitaire est désormais attendu entre 0 et 1 % au lieu d'une baisse de 1 à 1,5 % auparavant.
Autre vent contraire, dû au renchérissement du baril de pétrole sur les marchés, la facture carburant devrait également être plus lourde de 350 millions d'euros. Le plan d'investissement du groupe "sera géré dans la fourchette prévue de 2 à 2,5 milliards d'euros".
Les pertes d'exploitation du groupe ont atteint "118 millions d'euros, en retrait de 85 millions d'euros par rapport au premier trimestre de l'année précédente" (- 33 M EUR), précise le groupe, ajoutant que cette "baisse s'explique principalement par les grèves chez Air France qui ont un impact négatif de l'ordre de 75 millions d'euros et par la hausse du prix du carburant".
Dans un environnement économique pourtant "porteur", avec un trafic en hausse de 5,7 %, les trois jours de grève observés en février et en mars ont coûté 75 millions d'euros à la compagnie, les pertes du groupe augmentant de 88 % (- 143 millions d'euros au premier trimestre 2017). L'impact négatif de chacun des jours de grève chez Air France est estimé entre 25 et 30 millions d'euros.
Dans les prévisions ajustées, la croissance des capacités annoncées entre 3 et 4 % a été ramenée entre 2,5 et 3,5 % en sièges-kilomètres offerts (SKO) et le coût unitaire est désormais attendu entre 0 et 1 % au lieu d'une baisse de 1 à 1,5 % auparavant.
Autre vent contraire, dû au renchérissement du baril de pétrole sur les marchés, la facture carburant devrait également être plus lourde de 350 millions d'euros. Le plan d'investissement du groupe "sera géré dans la fourchette prévue de 2 à 2,5 milliards d'euros".
Les pertes d'exploitation du groupe ont atteint "118 millions d'euros, en retrait de 85 millions d'euros par rapport au premier trimestre de l'année précédente" (- 33 M EUR), précise le groupe, ajoutant que cette "baisse s'explique principalement par les grèves chez Air France qui ont un impact négatif de l'ordre de 75 millions d'euros et par la hausse du prix du carburant".