Air France-KLM a affiché jeudi 31 octobre un bénéfice net trimestriel en chute de plus de moitié par rapport à il y a un an à 366 millions d'euros, affecté par la sortie de l'A380 de sa flotte et dans un environnement moins porteur.
Le secteur du transport aérien est affecté depuis le début de l'année par les guerres commerciales, notamment entre la Chine et les États-Unis, et des tensions ou des crises à Hong Kong, en Équateur, au Brésil, en Argentine, en Algérie ou encore au Liban. En juin, l'Association internationale du transport aérien (Iata) a révisé à la baisse ses prévisions de bénéfice pour 2019.
"La performance du groupe Air France-KLM au troisième trimestre est résiliente malgré les incertitudes géopolitiques et le ralentissement de l'environnement macro-économique. Sur le plan opérationnel, nous avons réalisé une solide performance durant la période de pointe estivale", a affirmé le directeur général du groupe, Benjamin Smith.
Le bénéfice net du groupe, en recul de 420 millions d'euros par rapport au troisième trimestre 2018, est affecté "par un renforcement du dollar fin septembre et l'impact financier de 100 millions d'euros" de la sortie de la flotte du groupe de ses sept A380 d'ici 2022, a expliqué pour sa part le directeur financier du groupe, Frédéric Gagey.
"L'impact total estimé à 400 millions d'euros" de la fin de l'exploitation de l'appareil sera étalé jusqu'à fin 2022, selon lui. Airbus a annoncé en février la fin prochaine de la production de l'A380.
Malgré le contexte difficile, Air France-KLM a confirmé ses perspectives annuelles avec notamment un objectif de diminution de ses coûts pour 2019 "entre - 1 et 0 % à change et carburant constants".
Facture carburant
Le résultat d'exploitation atteint au troisième trimestre 900 millions d'euros contre 1,065 milliard un an plus tôt (- 15,5 %), affecté "par l'environnement commercial et la hausse (de 135 millions, NDLR) de la facture carburant", selon le groupe.
Le transporteur franco-néerlandais a légèrement ajusté à la baisse le développement de Transavia France, en raison, selon Frédéric Gagey, de problèmes de formation de commandants de bord, en misant sur "un rythme soutenu de 6 à 8 %" de croissance de la low-cost en 2019.
"Pour 2020, la croissance prévue de Transavia France sera aux alentours de 10 % et on aura une flotte d'au moins 40 avions en 2020", a expliqué Frédéric Gagey.
"La performance du groupe Air France-KLM au troisième trimestre est résiliente malgré les incertitudes géopolitiques et le ralentissement de l'environnement macro-économique. Sur le plan opérationnel, nous avons réalisé une solide performance durant la période de pointe estivale", a affirmé le directeur général du groupe, Benjamin Smith.
Le bénéfice net du groupe, en recul de 420 millions d'euros par rapport au troisième trimestre 2018, est affecté "par un renforcement du dollar fin septembre et l'impact financier de 100 millions d'euros" de la sortie de la flotte du groupe de ses sept A380 d'ici 2022, a expliqué pour sa part le directeur financier du groupe, Frédéric Gagey.
"L'impact total estimé à 400 millions d'euros" de la fin de l'exploitation de l'appareil sera étalé jusqu'à fin 2022, selon lui. Airbus a annoncé en février la fin prochaine de la production de l'A380.
Malgré le contexte difficile, Air France-KLM a confirmé ses perspectives annuelles avec notamment un objectif de diminution de ses coûts pour 2019 "entre - 1 et 0 % à change et carburant constants".
Facture carburant
Le résultat d'exploitation atteint au troisième trimestre 900 millions d'euros contre 1,065 milliard un an plus tôt (- 15,5 %), affecté "par l'environnement commercial et la hausse (de 135 millions, NDLR) de la facture carburant", selon le groupe.
Le transporteur franco-néerlandais a légèrement ajusté à la baisse le développement de Transavia France, en raison, selon Frédéric Gagey, de problèmes de formation de commandants de bord, en misant sur "un rythme soutenu de 6 à 8 %" de croissance de la low-cost en 2019.
"Pour 2020, la croissance prévue de Transavia France sera aux alentours de 10 % et on aura une flotte d'au moins 40 avions en 2020", a expliqué Frédéric Gagey.