Deux perquisitions ont été menées mercredi 18 novembre sur la plateforme aéroportuaire de Roissy, dans la branche cargo d'Air France et au sein de l'entreprise FedEx, dans le cadre de l'état d'urgence décrété après les attentats. Ces deux perquisitions administratives ont été conduites sur ordre préfectoral. Selon la préfecture déléguée à la Sécurité et la Sûreté des aéroports de Paris-CDG et du Bourget, elles n'avaient "pas de lien direct avec les attentats" mais relevaient "de plusieurs objectifs, notamment la recherche d'éléments en lien avec des phénomènes de radicalisation". "À l'issue des perquisitions, il n'y a eu ni découverte d'élément notable ni interpellation", a précisé la préfecture déléguée dans l'après-midi. La direction d'Air France a confirmé que "la gendarmerie du transport aérien" avait effectué "une opération de fouille de vestiaires sur la plateforme de Roissy" et assuré "collaborer avec les autorités compétentes" en matière de sûreté. "Rien n'a été rien trouvé du côté d'Air France cargo", a précisé Miguel Fortea, secrétaire général de la CGT Air France, expliquant que "pas mal de forces de l'ordre ont ouvert les vestiaires" un à un, devant chaque salarié, et ont "fait sauter" ceux appartenant aux salariés absents. Ces investigations n'étaient pas en lien non plus avec les procédures engagées contre des salariés d'Air France après les violences commises lors du comité central d'entreprise mouvementé du 5 octobre. Quatre employés, principalement issus de la branche cargo, ont été licenciés il y a peu. Depuis l'instauration de l'état d'urgence après les attentats meurtriers de Paris et Saint-Denis, plus d'une centaine de perquisitions administratives ont été menées chaque jour sur le territoire français par les forces de l'ordre. Quelque "118 perquisitions" ont été réalisées dans la nuit de mardi 17 à mercredi 18 novembre, a précisé le ministre de l'Intérieur.
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