La compagnie Air Canada a encore subi une lourde perte en 2021 en raison de la pandémie, mais assure que des "signes de relance" se profilent même si la reprise du transport aérien risque encore d'être "irrégulière" cette année.
Signe du rebond du trafic aérien, Air Canada prévoit au premier trimestre 2022 d'accroître de 243 % sa capacité en sièges-mille offert, un indicateur clé dans le secteur aérien, par rapport à la même période en 2021. C'est toutefois encore inférieur de 44 % par rapport à 2019, avant que la pandémie ne fasse chuter la demande pour les voyages en avion.
Pour Air Canada, la reprise est restée poussive en 2021. La compagnie a par exemple encore réduit sa capacité en siège-mille offert de 11 % par rapport à 2020, parvenant ainsi à une offre en baisse d'environ 70 % comparativement à 2019. Le chiffre d'affaires a, malgré tout, augmenté de 10 % sur l'année, à 6,4 milliards de dollars canadiens. Le groupe est parallèlement resté dans le rouge, avec une perte nette de 3,6 milliards de dollars.
"L'évolution imprévisible de la pandémie de Covid-19 a rendu l'année 2021 extrêmement difficile pour Air Canada et le secteur mondial du transport aérien", a commenté le PDG de l'entreprise, Michael Rousseau.
Reprise irrégulière
La compagnie assure toutefois être sur la bonne voie. Même avec l'irruption du variant Omicron, le chiffre d'affaires au quatrième trimestre était 30 % supérieur au trimestre précédent, et plus du triple de celui de 2020.
Le groupe a encore enregistré une perte nette de 493 millions de dollars sur la période, mais un autre indicateur financier, le résultat avant intérêts, impôts et dotation aux amortissements, est ressorti positif pour la première fois en sept trimestres.
Le groupe met en avant la performance de son activité de fret, qui a dégagé un chiffre d'affaires record de 1,5 milliard de dollars en 2021.
"D'autres signes évidents de relance se profilent", a aussi affirmé Michael Rousseau en citant, par exemple, le nombre moyen de vols quotidiens, passé de 245 en janvier 2021 à 665 en décembre 2021.
"Tout porte à croire que la reprise du transport aérien se poursuivra, quoique irrégulière", a-t-il ajouté alors que le gouvernement canadien a promis un allègement graduel des restrictions en matière de voyage à partir de fin février.
La compagnie "continuera d'ajuster" son offre en fonction de la demande des passagers mais aussi "des directives de santé publique, des restrictions de déplacements à l'échelle mondiale ainsi que de divers autres facteurs, comme l'inflation et d'autres pressions sur les coûts".
Pour Air Canada, la reprise est restée poussive en 2021. La compagnie a par exemple encore réduit sa capacité en siège-mille offert de 11 % par rapport à 2020, parvenant ainsi à une offre en baisse d'environ 70 % comparativement à 2019. Le chiffre d'affaires a, malgré tout, augmenté de 10 % sur l'année, à 6,4 milliards de dollars canadiens. Le groupe est parallèlement resté dans le rouge, avec une perte nette de 3,6 milliards de dollars.
"L'évolution imprévisible de la pandémie de Covid-19 a rendu l'année 2021 extrêmement difficile pour Air Canada et le secteur mondial du transport aérien", a commenté le PDG de l'entreprise, Michael Rousseau.
Reprise irrégulière
La compagnie assure toutefois être sur la bonne voie. Même avec l'irruption du variant Omicron, le chiffre d'affaires au quatrième trimestre était 30 % supérieur au trimestre précédent, et plus du triple de celui de 2020.
Le groupe a encore enregistré une perte nette de 493 millions de dollars sur la période, mais un autre indicateur financier, le résultat avant intérêts, impôts et dotation aux amortissements, est ressorti positif pour la première fois en sept trimestres.
Le groupe met en avant la performance de son activité de fret, qui a dégagé un chiffre d'affaires record de 1,5 milliard de dollars en 2021.
"D'autres signes évidents de relance se profilent", a aussi affirmé Michael Rousseau en citant, par exemple, le nombre moyen de vols quotidiens, passé de 245 en janvier 2021 à 665 en décembre 2021.
"Tout porte à croire que la reprise du transport aérien se poursuivra, quoique irrégulière", a-t-il ajouté alors que le gouvernement canadien a promis un allègement graduel des restrictions en matière de voyage à partir de fin février.
La compagnie "continuera d'ajuster" son offre en fonction de la demande des passagers mais aussi "des directives de santé publique, des restrictions de déplacements à l'échelle mondiale ainsi que de divers autres facteurs, comme l'inflation et d'autres pressions sur les coûts".
