Le trafic des aéroports parisiens a rebondi en octobre 2021 à près de 56 % de celui du même mois de 2019, soit la meilleure performance depuis le début de la crise du Covid-19.
5,2 millions de passagers ont été accueillis à Roissy et Orly en octobre 2021, incluant la moitié des vacances de la Toussaint, une augmentation de 2,9 millions sur un an, a détaillé le Groupe ADP.
Après un pic à 55,7 % du niveau de 2019 en août, alors un plus haut depuis le début de la crise en mars 2020, la fréquentation de ces aéroports était retombée à 50,1 % en septembre, toujours sur deux ans.
La moyenne de 55,9 % en octobre recouvre de forts contrastes : Orly, par lequel transitent surtout des voyageurs en moyen-courrier et sur les lignes intérieures, a retrouvé les trois quarts de sa fréquentation d'octobre 2019.
Roissy, davantage orienté vers les long-courriers, a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations lointaines, comme certains pays d'Asie et les États-Unis, ces derniers n'ayant rouvert leurs frontières aux vaccinés que le 8 novembre, pour atteindre 48,6 % du niveau de passagers de 2019.
Retour à la normale entre 2024 et 2027
En attendant le redémarrage américain, les passagers allant en Amérique du Nord ou en arrivant n'ont représenté en octobre que 36,5 % du niveau de 2019. L'Afrique se porte mieux à 67 %, tandis que le Moyen-Orient est à 52,8 % et l'Amérique latine à 45,8 %. En revanche l'Asie-Pacifique reste extrêmement faible, à 11 %.
Le trafic de ou vers l'Europe, qui représente près de la moitié du total des aéroports parisiens, atteint 58,8 % de celui d'octobre 2019, et celui des destinations françaises 68,7 %.
Le Groupe ADP, majoritairement détenu par l'État français, gère aussi directement ou indirectement une vingtaine d'aéroports dans le monde, du Chili au Kazakhstan en passant par la Turquie et la Jordanie. Ces équipements ont accueilli en octobre 19,8 millions de passagers, soit 65,1 % du niveau de 2019.
ADP a vu son chiffre d'affaires progresser de 11,9 % sur un an lors des neuf premiers mois de 2021, à 1,87 milliard d'euros, mais l'activité reste inférieure de moitié aux niveaux d'avant-crise.
"Sauf nouvelles vagues épidémiques", le groupe persiste à penser que ses aéroports franciliens retrouveront leur niveau de fréquentation de 2019 "entre 2024 et 2027".
Après un pic à 55,7 % du niveau de 2019 en août, alors un plus haut depuis le début de la crise en mars 2020, la fréquentation de ces aéroports était retombée à 50,1 % en septembre, toujours sur deux ans.
La moyenne de 55,9 % en octobre recouvre de forts contrastes : Orly, par lequel transitent surtout des voyageurs en moyen-courrier et sur les lignes intérieures, a retrouvé les trois quarts de sa fréquentation d'octobre 2019.
Roissy, davantage orienté vers les long-courriers, a continué à pâtir de la fermeture de certaines destinations lointaines, comme certains pays d'Asie et les États-Unis, ces derniers n'ayant rouvert leurs frontières aux vaccinés que le 8 novembre, pour atteindre 48,6 % du niveau de passagers de 2019.
Retour à la normale entre 2024 et 2027
En attendant le redémarrage américain, les passagers allant en Amérique du Nord ou en arrivant n'ont représenté en octobre que 36,5 % du niveau de 2019. L'Afrique se porte mieux à 67 %, tandis que le Moyen-Orient est à 52,8 % et l'Amérique latine à 45,8 %. En revanche l'Asie-Pacifique reste extrêmement faible, à 11 %.
Le trafic de ou vers l'Europe, qui représente près de la moitié du total des aéroports parisiens, atteint 58,8 % de celui d'octobre 2019, et celui des destinations françaises 68,7 %.
Le Groupe ADP, majoritairement détenu par l'État français, gère aussi directement ou indirectement une vingtaine d'aéroports dans le monde, du Chili au Kazakhstan en passant par la Turquie et la Jordanie. Ces équipements ont accueilli en octobre 19,8 millions de passagers, soit 65,1 % du niveau de 2019.
ADP a vu son chiffre d'affaires progresser de 11,9 % sur un an lors des neuf premiers mois de 2021, à 1,87 milliard d'euros, mais l'activité reste inférieure de moitié aux niveaux d'avant-crise.
"Sauf nouvelles vagues épidémiques", le groupe persiste à penser que ses aéroports franciliens retrouveront leur niveau de fréquentation de 2019 "entre 2024 et 2027".