Le gestionnaire d'aéroports ADP et le spécialiste du gaz industriels Air Liquide vont créer ensemble la première coentreprise d'ingénierie. Elle aura pour but d’accompagner le développement d'infrastructures de fourniture d'hydrogène dans les aéroports du monde entier.
Que ce soit pour la mobilité des équipements de piste au sol dès 2024, pour celle de certains avions après 2035, ou pour les futurs carburants aéronautiques de synthèse décarbonés, l'hydrogène sera "un des bons vecteurs énergétiques" de l'aviation de demain, ont souligné Matthieu Giard, directeur hydrogène d'Air Liquide et Edward Arkwright, directeur général exécutif du groupe ADP.
Après un an d'étude de faisabilité menée avec Airbus pour déterminer les infrastructures nécessaires à Orly et à Paris-Charles-de-Gaulle, les deux groupes se sont associés pour proposer une offre de services d'ingénierie afin d'"accompagner les aéroports dans leur transition vers l'hydrogène" en France comme à l'étranger. Selon Edward Arkwright, l'adaptation des plateformes aéroportuaires pour qu'elles puissent disposer d'hydrogène est nécessaire pour leur "transformation et leur compétitivité".
ADP apportera son expertise en matière de gestion aéroportuaire et Air Liquide son expérience allant de la production par électrolyse, de la liquéfaction, du stockage et du transport de l'hydrogène liquide jusqu'aux avions.
Besoin accru d’électricité
L'une des principales questions à régler est de savoir s'il faut produire l'hydrogène sur site, par électrolyse de l'eau avec de gros apports d'électricité décarbonée, ou s'il peut être acheminé d'ailleurs, a souligné Matthieu Giard.
Pour Orly-Roissy, l'étude a démontré un besoin en électricité "trois fois supérieur aux besoins actuels" et un besoin de "20 hectares de foncier" qui doivent être réservés dès à présent même si les équipements ne seront pas installés avant des années.
"Des infrastructures de ce type servent un aéroport inscrit dans un territoire, qui peut lui aussi avoir des besoins en hydrogène ; elles pourront donc être mises à disposition des acteurs territoriaux", a encore souligné Edward Arkwright.
Après un an d'étude de faisabilité menée avec Airbus pour déterminer les infrastructures nécessaires à Orly et à Paris-Charles-de-Gaulle, les deux groupes se sont associés pour proposer une offre de services d'ingénierie afin d'"accompagner les aéroports dans leur transition vers l'hydrogène" en France comme à l'étranger. Selon Edward Arkwright, l'adaptation des plateformes aéroportuaires pour qu'elles puissent disposer d'hydrogène est nécessaire pour leur "transformation et leur compétitivité".
ADP apportera son expertise en matière de gestion aéroportuaire et Air Liquide son expérience allant de la production par électrolyse, de la liquéfaction, du stockage et du transport de l'hydrogène liquide jusqu'aux avions.
Besoin accru d’électricité
L'une des principales questions à régler est de savoir s'il faut produire l'hydrogène sur site, par électrolyse de l'eau avec de gros apports d'électricité décarbonée, ou s'il peut être acheminé d'ailleurs, a souligné Matthieu Giard.
Pour Orly-Roissy, l'étude a démontré un besoin en électricité "trois fois supérieur aux besoins actuels" et un besoin de "20 hectares de foncier" qui doivent être réservés dès à présent même si les équipements ne seront pas installés avant des années.
"Des infrastructures de ce type servent un aéroport inscrit dans un territoire, qui peut lui aussi avoir des besoins en hydrogène ; elles pourront donc être mises à disposition des acteurs territoriaux", a encore souligné Edward Arkwright.