Le spécialiste français de la sécurité numérique Gemalto a annoncé la commande de 87 sas de contrôle automatisés des passeports par Paris Aéroport, afin de "fluidifier et sécuriser le flux de passagers" à Roissy et Orly.
Paris Aéroport a commandé mercredi 30 novembre 87 nouveaux sas automatisés à Gemalto. Ces sas Coesys ABC (Automated Border Control) comparent instantanément l'empreinte de l'index à celle enregistrée sur un passeport biométrique. Leur installation "a déjà débuté" et 47 sas seront opérationnels "dès l'an prochain". Paris Aéroport finance cette première phase à hauteur de 6 millions d'euros, maintenance incluse. Les 40 sas restants seront ensuite mis en service "d'ici 2021".
Ces équipements remplaceront et compléteront les 37 sas actuels des aéroports parisiens, déployés depuis 2009 dans le cadre du programme Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures). Ce coupe-file pour entrer et sortir de l'espace Schengen est réservé aux voyageurs français, qui en bénéficient d'office, et aux étrangers qui en font la demande.
L'achat de ces machines était devenu nécessaire à cause de l'engorgement des contrôles aux frontières depuis les attentats de 2015, selon le PDG de groupe ADP, Augustin de Romanet, qui indiquait début novembre que, "depuis le début de l'année, l'occurrence d'un temps d'attente de plus de 30 minutes a été multipliée par vingt". Le temps d'attente devrait par ailleurs être affiché au niveau des contrôles de la police aux frontières, comme c'est déjà le cas dans les zones de livraison de bagages, avait-il alors précisé.
La technologie de reconnaissance faciale intégrée dans les sas Coesys ne sera en revanche pas utilisée immédiatement, même si Augustin de Romanet avait regretté en avril d'être le "dernier de la classe" en Europe dans ce domaine. Plus de 95 millions de voyageurs ont transité par les aéroports de Roissy et d'Orly en 2015.
Ces équipements remplaceront et compléteront les 37 sas actuels des aéroports parisiens, déployés depuis 2009 dans le cadre du programme Parafe (Passage automatisé rapide aux frontières extérieures). Ce coupe-file pour entrer et sortir de l'espace Schengen est réservé aux voyageurs français, qui en bénéficient d'office, et aux étrangers qui en font la demande.
L'achat de ces machines était devenu nécessaire à cause de l'engorgement des contrôles aux frontières depuis les attentats de 2015, selon le PDG de groupe ADP, Augustin de Romanet, qui indiquait début novembre que, "depuis le début de l'année, l'occurrence d'un temps d'attente de plus de 30 minutes a été multipliée par vingt". Le temps d'attente devrait par ailleurs être affiché au niveau des contrôles de la police aux frontières, comme c'est déjà le cas dans les zones de livraison de bagages, avait-il alors précisé.
La technologie de reconnaissance faciale intégrée dans les sas Coesys ne sera en revanche pas utilisée immédiatement, même si Augustin de Romanet avait regretté en avril d'être le "dernier de la classe" en Europe dans ce domaine. Plus de 95 millions de voyageurs ont transité par les aéroports de Roissy et d'Orly en 2015.