Airbus et Boeing ont exprimé leur "inquiétude" au sujet de possibles perturbations sur des instruments de bord de leurs appareils par la 5G, dans une lettre au ministère américain des Transports.
Avec d'autres acteurs du secteur aéronautique aux États-Unis, "Airbus et Boeing travaillent, à comprendre les interférences potentielles de la 5G avec les radioaltimètres", selon Airbus. "Nous confirmons que le directeur général d'Airbus Americas, Jeff Knittel, et le PDG de Boeing, David Calhoun, ont cosigné une lettre adressée au secrétaire américain aux Transports, Pete Buttigieg, détaillant les inquiétudes partagées du secteur de l'aviation sur le déploiement de la 5G aux États-Unis", a précisé un porte-parole du constructeur le 21 décembre 2021.
De son côté, l’avionneur américain a remarqué que "l'industrie aéronautique se concentre sur une évaluation complète et une réponse à de possibles interférences de la 5G avec les radioaltimètres".
Gare aux interférences
"Nous coopérons avec des autorités aériennes, des responsables gouvernementaux, des compagnies aériennes et des groupes représentatifs du secteur pour assurer la sécurité des opérations des avions dans le monde entier", a ajouté Boeing.
Celle-ci renforce la pression sur les régulateurs américains dans un dossier qui oppose le secteur aérien aux opérateurs de téléphonie mobile.
Deux des principaux opérateurs, Verizon et AT&T, devaient initialement commencer à utiliser, le 5 décembre, les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz, qui leur ont été attribuées en février à l'issue d'un appel d'offres de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Ils avaient toutefois accepté début novembre de repousser le lancement à janvier, face à des inquiétudes de l'agence américaine de l'aviation (FAA) sur de potentiels problèmes d'interférence avec les appareils mesurant l'altitude dans les avions. Celle-ci a demandé des informations supplémentaires sur ces instruments, qui fonctionnent sur des bandes fréquence pouvant être utilisées pour la 5G.
La FAA a aussi émis de nouvelles directives limitant l'utilisation de ces appareils de bord dans certaines situations. Les compagnies aériennes américaines ont fait part de leur préoccupation face aux potentiels coûts induits, et ont appelé les autorités à trouver rapidement une solution.
De son côté, l’avionneur américain a remarqué que "l'industrie aéronautique se concentre sur une évaluation complète et une réponse à de possibles interférences de la 5G avec les radioaltimètres".
Gare aux interférences
"Nous coopérons avec des autorités aériennes, des responsables gouvernementaux, des compagnies aériennes et des groupes représentatifs du secteur pour assurer la sécurité des opérations des avions dans le monde entier", a ajouté Boeing.
Celle-ci renforce la pression sur les régulateurs américains dans un dossier qui oppose le secteur aérien aux opérateurs de téléphonie mobile.
Deux des principaux opérateurs, Verizon et AT&T, devaient initialement commencer à utiliser, le 5 décembre, les bandes de fréquence 3,7-3,8 GHz, qui leur ont été attribuées en février à l'issue d'un appel d'offres de plusieurs dizaines de milliards de dollars.
Ils avaient toutefois accepté début novembre de repousser le lancement à janvier, face à des inquiétudes de l'agence américaine de l'aviation (FAA) sur de potentiels problèmes d'interférence avec les appareils mesurant l'altitude dans les avions. Celle-ci a demandé des informations supplémentaires sur ces instruments, qui fonctionnent sur des bandes fréquence pouvant être utilisées pour la 5G.
La FAA a aussi émis de nouvelles directives limitant l'utilisation de ces appareils de bord dans certaines situations. Les compagnies aériennes américaines ont fait part de leur préoccupation face aux potentiels coûts induits, et ont appelé les autorités à trouver rapidement une solution.