La Fédération nationale de l'aviation marchande a alerté le futur gouvernement sur le "poids croissant" des charges qui pèsent sur les compagnies aériennes françaises et qui menacerait selon ses membres "16.000 emplois" au cours du prochain quinquennat.
"16.000 emplois seraient menacés" dans le transport aérien, selon les professionnels. "Le déclin du pavillon français s'est traduit au cours des cinq dernières années par la disparition de 11.000 emplois et les prévisions tablent sur une perte de 16.000 emplois dans les cinq prochaines années", a déclaré mercredi 12 avril Pascal de Izaguirre, PDG de la compagnie aérienne Corsair et par ailleurs pilote d'une commission de travail à la La Fédération nationale de l'aviation marchande (Fnam).
Concurrence déloyale
La Fnam, qui regroupe des compagnies aériennes françaises, a pointé du doigt mercredi le coût des charges et de la fiscalité qui entraverait la compétitivité de ses membres, face notamment à la concurrence des transporteurs du Golfe. "Nous sommes confrontés à une concurrence déloyale avec des différentiels sociaux, fiscaux et réglementaires qui entraînent des écarts de compétitivité très significatifs par rapport aux compagnies étrangères", a déclaré Pascal de Izaguirre. Le déficit total de compétitivité par rapport aux compagnies étrangères se chiffre, selon la Fnam, à 1,6 milliard d'euros, "dont 800 millions d’euros d'origine réglementaire qui pourrait être corrigé avec un coût nul pour l'État", a détaillé Alain Battisti, président de la Fnam et de Chalair Aviation.
Pour permettre "un choc de compétitivité", la Fnam a demandé notamment mercredi l'harmonisation des charges et des coûts de production à l'échelle européenne, ainsi que la prise en charge par les pouvoirs publics des équipements de sûreté, actuellement à la charge des compagnies. "Ce n'est pas révolutionnaire, nous demandons simplement la stabilisation des taxes et redevances aéronautiques sur la durée du futur mandat présidentiel", a résumé Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France-KLM. La Fnam a chiffré à 190 millions d'euros par an l'impact de son plan de "compétitivité" pour le transport aérien en France en cas d'application par le futur gouvernement.
Concurrence déloyale
La Fnam, qui regroupe des compagnies aériennes françaises, a pointé du doigt mercredi le coût des charges et de la fiscalité qui entraverait la compétitivité de ses membres, face notamment à la concurrence des transporteurs du Golfe. "Nous sommes confrontés à une concurrence déloyale avec des différentiels sociaux, fiscaux et réglementaires qui entraînent des écarts de compétitivité très significatifs par rapport aux compagnies étrangères", a déclaré Pascal de Izaguirre. Le déficit total de compétitivité par rapport aux compagnies étrangères se chiffre, selon la Fnam, à 1,6 milliard d'euros, "dont 800 millions d’euros d'origine réglementaire qui pourrait être corrigé avec un coût nul pour l'État", a détaillé Alain Battisti, président de la Fnam et de Chalair Aviation.
Pour permettre "un choc de compétitivité", la Fnam a demandé notamment mercredi l'harmonisation des charges et des coûts de production à l'échelle européenne, ainsi que la prise en charge par les pouvoirs publics des équipements de sûreté, actuellement à la charge des compagnies. "Ce n'est pas révolutionnaire, nous demandons simplement la stabilisation des taxes et redevances aéronautiques sur la durée du futur mandat présidentiel", a résumé Jean-Marc Janaillac, PDG d'Air France-KLM. La Fnam a chiffré à 190 millions d'euros par an l'impact de son plan de "compétitivité" pour le transport aérien en France en cas d'application par le futur gouvernement.