Créatrice d'emplois historique, la branche "Transport et Logistique" enregistre une baisse de ses effectifs dans le fret et l'entreposage compensée par les embauches dans le transport de passagers. Il en résulte une stabilité du nombre de salariés qui cache une hausse sensible des demandeurs d'emplois dans la filière.
Si les transports et la logistique ne recrutent plus en France depuis une douzaine de mois, à la différence de l'industrie ou du bâtiment, la branche ne détruit pas d'emplois non plus. Constants sur la période, ses effectifs s'élèvent à 1,33 million de salariés hors intérimaires dont le nombre a nettement diminué entre juin 2011 et mars 2012 avant de se stabiliser. Une grosse moitié est employée dans les transports routiers. On y distingue les segments "Fret" où l'arrêt des embauches est net depuis fin 2012, et "Passagers" au sein duquel elles se développent et expliquent, pour l'essentiel, la stagnation des effectifs globaux dans la branche. Cette évolution contraste avec celle observée dans l'entreposage et les services auxiliaires des transports. Avec près de 20 % des salariés de la filière, le nombre d'emplois y recule de façon continue depuis un an. Il est quasi stable dans le ferroviaire, s'équilibre dans l'aérien après un repli de juin 2011 à mars 2012, et connaît de fortes variations trimestrielles, à la baisse comme à la hausse, dans le maritime et le fluvial sur des volumes modestes (15.800 salariés).
41 offres pour 100 demandes
Dans le même temps, les demandeurs d'emplois progressent dans la branche. Selon le Commissariat général au développement durable (CGDD) à partir des chiffres de Pôle Emploi, ils s'élèvent à près de 518.000 personnes à l'issue du premier semestre après une forte croissance au second trimestre (+ 3,5 %). Cette augmentation se vérifie à travers "l'indicateur de tension" du marché du travail "Transport et Logistique". À fin juin, il s'établit à 0,41, soit 41 nouvelles offres pour 100 nouvelles demandes, le plus faible taux de ces dix-huit derniers mois ! Son niveau est particulièrement bas dans les secteurs "Courses, livraisons express ou par tournée" (0,24 contre 0,4 en moyenne annuelle), et "Conduite" dans le transport de fret longue distance (0,54 contre 0,9). L'érosion est également constatée dans les conduites d'engins de manutention (0,19 contre 0,48), et de personnes (0,65 contre 0,92).
41 offres pour 100 demandes
Dans le même temps, les demandeurs d'emplois progressent dans la branche. Selon le Commissariat général au développement durable (CGDD) à partir des chiffres de Pôle Emploi, ils s'élèvent à près de 518.000 personnes à l'issue du premier semestre après une forte croissance au second trimestre (+ 3,5 %). Cette augmentation se vérifie à travers "l'indicateur de tension" du marché du travail "Transport et Logistique". À fin juin, il s'établit à 0,41, soit 41 nouvelles offres pour 100 nouvelles demandes, le plus faible taux de ces dix-huit derniers mois ! Son niveau est particulièrement bas dans les secteurs "Courses, livraisons express ou par tournée" (0,24 contre 0,4 en moyenne annuelle), et "Conduite" dans le transport de fret longue distance (0,54 contre 0,9). L'érosion est également constatée dans les conduites d'engins de manutention (0,19 contre 0,48), et de personnes (0,65 contre 0,92).