Pour Ci5, le Cargo Community System de MGI, le dernier trimestre de l'année va être marqué par trois nouveaux développements en France métropolitaine. D'autres sont prévus Outre-mer en 2021. Programme chargé pour Rémi Julien, le président du directoire de l'entreprise informatique marseillaise.
Le port de Dunkerque vient d’adopter CI5. Le basculement d'AP + vers le nouveau logiciel remonte à l’escale du porte-conteneurs "CMA CGM Zheng He" du 11 octobre dernier. Le port de Bordeaux a changé de Cargo Community System (CCS) au cours de la première semaine du mois de novembre. Le port de Sète, quant à lui, devrait également être équipé du nouveau système début décembre.
Chez l'éditeur MGI, le dernier trimestre est émaillé d’événements marquants pour le CCS CI5. "On n’a jamais enregistré autant de déploiements pour Ci5 et, tout compte fait, jamais autant de développements depuis la création de MGI", se félicite Rémi Julien, le président du directoire de la société informatique marseillaise.
Il explique que le dossier de Dunkerque, un port où le groupage conteneurisé représente un volume important, est une réussite pour MGI car il comporte "un certain niveau de complexité". Il indique que 190 personnes ont été formées sur place en septembre. "En revanche, à Bordeaux, un port qui traite beaucoup de moins de conteneurs, implanter AP+ sur place était beaucoup plus simple. Quelque 90 personnes ont été formées sur place le mois dernier", ajoute-il. Quant à Sète (port où MGI a intégré cette année les flux de l'armateur DFDS après son départ de Toulon-Brégaillon), le programme de formation n’a pas encore démarré.
Pas de report malgré la Covid-19
Ces trois implantations en France métropolitaine pour AP+ au cours du dernier trimestre ne font pas perdre de vue à Rémi Julien que les ports d’Outre-mer restent à équiper. Trois d’entre eux, jusqu’ici équipés d’AP +, vont passer au nouveau logiciel dès 2021. "Nous allons équiper l’an prochain le Grand Port maritime de la Martinique, Nouméa et Dégrad-des-Cannes".
Selon lui, "malgré l’effet Covid-19, on tient nos plannings chez MGI. Aucun de nos clients n’a estimé qu’il fallait repousser l’échéance".
Pour ce qui concerne Marseille, le port d’attache de la société où elle a vu le jour il y a plus de trente ans, son dirigeant rappelle l’annonce faite en septembre, dans le cadre du pacte d’engagement de la place portuaire, en direction des chargeurs lors de l’assemblée générale de l’UMF. "Nous leur avons proposé un mois d’abonnement gratuit. L’avantage pour les chargeurs, qu’ils soient logisticiens ou pas, est de pouvoir obtenir des déclaratifs fiscaux de sortie du territoire. Ceci va dans le sens de l’histoire", juge Rémi Julien.
Selon lui, s’il est prématuré de savoir si l’annonce a fait recette auprès d'eux, elle a eu le mérite de "faire entrer MGI en discussions avec certains chargeurs, pour l’essentiel des grands groupes". Il estime pour autant que ceci n’a pas suscité de tensions auprès des transitaires.
Le dirigeant estime que MGI a enregistré un doublement des demandes en matière d’EDI (échanges de données informatisées) en 2020. Leur nombre est passé de 20 à 40 avec une accélération en avril, au moment où la France était confinée. Cette croissance illustre pour lui la progression du numérique et surtout la modernisation des outils dont disposent les armateurs et leurs agents ainsi que les transitaires.
Quant aux relations de MGI avec sa concurrente havraise Soget – l'entreprise ayant créé S)One –, Rémi Julien estime que "l'objectif est que les CCS doivent être mieux intégrés avec les services de l'État".
Chez l'éditeur MGI, le dernier trimestre est émaillé d’événements marquants pour le CCS CI5. "On n’a jamais enregistré autant de déploiements pour Ci5 et, tout compte fait, jamais autant de développements depuis la création de MGI", se félicite Rémi Julien, le président du directoire de la société informatique marseillaise.
Il explique que le dossier de Dunkerque, un port où le groupage conteneurisé représente un volume important, est une réussite pour MGI car il comporte "un certain niveau de complexité". Il indique que 190 personnes ont été formées sur place en septembre. "En revanche, à Bordeaux, un port qui traite beaucoup de moins de conteneurs, implanter AP+ sur place était beaucoup plus simple. Quelque 90 personnes ont été formées sur place le mois dernier", ajoute-il. Quant à Sète (port où MGI a intégré cette année les flux de l'armateur DFDS après son départ de Toulon-Brégaillon), le programme de formation n’a pas encore démarré.
Pas de report malgré la Covid-19
Ces trois implantations en France métropolitaine pour AP+ au cours du dernier trimestre ne font pas perdre de vue à Rémi Julien que les ports d’Outre-mer restent à équiper. Trois d’entre eux, jusqu’ici équipés d’AP +, vont passer au nouveau logiciel dès 2021. "Nous allons équiper l’an prochain le Grand Port maritime de la Martinique, Nouméa et Dégrad-des-Cannes".
Selon lui, "malgré l’effet Covid-19, on tient nos plannings chez MGI. Aucun de nos clients n’a estimé qu’il fallait repousser l’échéance".
Pour ce qui concerne Marseille, le port d’attache de la société où elle a vu le jour il y a plus de trente ans, son dirigeant rappelle l’annonce faite en septembre, dans le cadre du pacte d’engagement de la place portuaire, en direction des chargeurs lors de l’assemblée générale de l’UMF. "Nous leur avons proposé un mois d’abonnement gratuit. L’avantage pour les chargeurs, qu’ils soient logisticiens ou pas, est de pouvoir obtenir des déclaratifs fiscaux de sortie du territoire. Ceci va dans le sens de l’histoire", juge Rémi Julien.
Selon lui, s’il est prématuré de savoir si l’annonce a fait recette auprès d'eux, elle a eu le mérite de "faire entrer MGI en discussions avec certains chargeurs, pour l’essentiel des grands groupes". Il estime pour autant que ceci n’a pas suscité de tensions auprès des transitaires.
Le dirigeant estime que MGI a enregistré un doublement des demandes en matière d’EDI (échanges de données informatisées) en 2020. Leur nombre est passé de 20 à 40 avec une accélération en avril, au moment où la France était confinée. Cette croissance illustre pour lui la progression du numérique et surtout la modernisation des outils dont disposent les armateurs et leurs agents ainsi que les transitaires.
Quant aux relations de MGI avec sa concurrente havraise Soget – l'entreprise ayant créé S)One –, Rémi Julien estime que "l'objectif est que les CCS doivent être mieux intégrés avec les services de l'État".