Le port de Marseille a inauguré son immense forme de radoub n° 10, remise en service après dix-sept ans d'inactivité. Cet équipement a la possibilité de redevenir un fleuron grâce à la montée en puissance de la croisière.
Le Grand Port maritime de Marseille-Fos voulait marquer le coup. Lundi 4 décembre, il a célébré en grande pompe la remise en service de la plus grande cale sèche de Méditerranée, taillée pour les pétroliers géants des années fastes et fermée en 2001.
Députés locaux, élus et représentants de l'État et des collectivités se sont pressés aux côtés de la directrice de l'établissement public pour inaugurer cette renaissance en coupant symboliquement le ruban tricolore au bord de ce bassin de 465 mètres de long sur 85 de large. Au même moment, les ouvriers s'affairaient sur la coque du "Costa Pacifica", troisième paquebot admis dans la forme 10 depuis sa réouverture le 24 octobre après le "MSC Orchestra" et le "Costa Magica".
Réhabilitée par la croisière
Jacques Hardelay, président de Chantier Naval de Marseille (CNM), qui exploite désormais les trois formes de réparation industrielle, a présidé la cérémonie devant un parterre d'invités représentatifs de la place portuaire, des salariés de Chantier Naval de Marseille ainsi que le maire et le directeur du port de Gênes, siège de la maison mère San Giorgio del Porto (SGdP).
Chacun s'est félicité des efforts fournis pour réanimer le géant endormi et a souligné le rôle essentiel de l'explosion de la croisière dans le sauvetage d'un outil pour lequel a été envisagée il n'y a pas si longtemps une reconversion en port de plaisance avec hôtellerie de luxe.
Députés locaux, élus et représentants de l'État et des collectivités se sont pressés aux côtés de la directrice de l'établissement public pour inaugurer cette renaissance en coupant symboliquement le ruban tricolore au bord de ce bassin de 465 mètres de long sur 85 de large. Au même moment, les ouvriers s'affairaient sur la coque du "Costa Pacifica", troisième paquebot admis dans la forme 10 depuis sa réouverture le 24 octobre après le "MSC Orchestra" et le "Costa Magica".
Réhabilitée par la croisière
Jacques Hardelay, président de Chantier Naval de Marseille (CNM), qui exploite désormais les trois formes de réparation industrielle, a présidé la cérémonie devant un parterre d'invités représentatifs de la place portuaire, des salariés de Chantier Naval de Marseille ainsi que le maire et le directeur du port de Gênes, siège de la maison mère San Giorgio del Porto (SGdP).
Chacun s'est félicité des efforts fournis pour réanimer le géant endormi et a souligné le rôle essentiel de l'explosion de la croisière dans le sauvetage d'un outil pour lequel a été envisagée il n'y a pas si longtemps une reconversion en port de plaisance avec hôtellerie de luxe.
Ferdinando Garrè, président de SGdP, voit dans cette résurrection "une nouvelle phase de développement pour (son) activité et pour la ville de Marseille". Une opportunité d'"exploiter tout le potentiel de ces infrastructures, transformant Chantier Naval de Marseille en un centre logistique incontournable pour tout type de navire".
L'investissement de Costa Croisières, devenu actionnaire à 33 % de CNM l'an dernier, confirme l'intérêt de l'ouvrage pour les opérateurs de paquebots géants.
L'investissement de Costa Croisières, devenu actionnaire à 33 % de CNM l'an dernier, confirme l'intérêt de l'ouvrage pour les opérateurs de paquebots géants.