Le Grand Port maritime de Bordeaux a retrouvé en 2021 son activité d'avant-crise. Le retour d'une seconde ligne feeder est attendu à Bassens pour redynamiser le conteneur.
En 2021, avec 6,6 millions de tonnes, le Grand Port maritime de Bordeaux a vu son trafic rebondir de 10 % et approche de son tonnage de 2019. L'import, à 5 millions de tonnes, en hausse de 9,3 % par rapport à 2020 (+ 430.000 tonnes), a représenté l'essentiel du trafic annuel.
Les produits pétroliers raffinés, les produits bitumiques et le gaz ont vu leur volume augmenter de 6 % pour atteindre 3,4 millions de tonnes. Cette filière, avec une hausse de 200.000 tonnes, a bénéficié d'une embellie dans les secteurs de l'essence et du bitume. Elle a en revanche été freinée par les carburéacteurs et le fuel domestique.
D’autres secteurs à l’import ont eu le vent en poupe, avec une augmentation de 14,7 %. Les flux d'engrais et matières premières ont augmenté de 14,7 % tandis que le charbon et le coke ont progressé de 150 %. Enfin, les clinkers, les laitiers et le ciment ont bondi de 942 %. Une tendance portée par le dynamisme du BTP, qui s'est illustré par une hausse de 250.000 tonnes des entrées de granulat.
69 millions d'euros dans le plan stratégique
À l'export, la montée en puissance des filières de l’économie circulaire se concrétise notamment sur les volumes de ferraille, qui ont augmenté de 56 %. Les oléagineux représentent 90.000 tonnes supplémentaires dans le trafic global du port tandis que les céréales, à 510.000 tonnes, ont perdu 16 %. Un recul que l'autorité portuaire bordelaise attribue à la mauvaise campagne 2020-2021.
Jean-Frédéric Laurent, le président du directoire de l'établissement portuaire, ne constate pas seulement un rebond du port de Bordeaux en matière d'activité, estimant que celui-ci bénéficie aux les investissements et aux projets.
Le plan stratégique 2021-2025 prévoit en effet une enveloppe de 69 millions d'euros avec un niveau de cofinancement estimé à 31,2 millions d'euros. Les projets reposent sur quatre axes : la poursuite de la modernisation du terminal à conteneurs de Bassens, l’équipement du pôle naval, l’accueil de projets de transition écologique et, à plus long terme, la réintroduction du ferroviaire.
Les produits pétroliers raffinés, les produits bitumiques et le gaz ont vu leur volume augmenter de 6 % pour atteindre 3,4 millions de tonnes. Cette filière, avec une hausse de 200.000 tonnes, a bénéficié d'une embellie dans les secteurs de l'essence et du bitume. Elle a en revanche été freinée par les carburéacteurs et le fuel domestique.
D’autres secteurs à l’import ont eu le vent en poupe, avec une augmentation de 14,7 %. Les flux d'engrais et matières premières ont augmenté de 14,7 % tandis que le charbon et le coke ont progressé de 150 %. Enfin, les clinkers, les laitiers et le ciment ont bondi de 942 %. Une tendance portée par le dynamisme du BTP, qui s'est illustré par une hausse de 250.000 tonnes des entrées de granulat.
69 millions d'euros dans le plan stratégique
À l'export, la montée en puissance des filières de l’économie circulaire se concrétise notamment sur les volumes de ferraille, qui ont augmenté de 56 %. Les oléagineux représentent 90.000 tonnes supplémentaires dans le trafic global du port tandis que les céréales, à 510.000 tonnes, ont perdu 16 %. Un recul que l'autorité portuaire bordelaise attribue à la mauvaise campagne 2020-2021.
Jean-Frédéric Laurent, le président du directoire de l'établissement portuaire, ne constate pas seulement un rebond du port de Bordeaux en matière d'activité, estimant que celui-ci bénéficie aux les investissements et aux projets.
Le plan stratégique 2021-2025 prévoit en effet une enveloppe de 69 millions d'euros avec un niveau de cofinancement estimé à 31,2 millions d'euros. Les projets reposent sur quatre axes : la poursuite de la modernisation du terminal à conteneurs de Bassens, l’équipement du pôle naval, l’accueil de projets de transition écologique et, à plus long terme, la réintroduction du ferroviaire.