Après avoir été victime d'un incendie ayant dégénéré en 48 heures, le conro "Grande America" a fait naufrage mardi 12 mars en milieu d'après-midi au large des côtes bretonnes. Le feu s'était déclaré dimanche 10 mars vers 20 heures dans un conteneur chargé en pontée sur le navire de l'armateur italien Grimaldi. Incendie qui s'est soldé par une fin tragique pour le navire puisqu'il a fini par couler mardi à 15 h 26, selon la compagnie. Le naufrage, à 4.600 mètres de profondeur, s'est produit à 180 milles nautiques (320 km) du port de Brest, a détaillé le groupe napolitain.
Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, l'ampleur de l'incendie a rendu son extinction impossible. Une situation qui a aggravé la forte inclinaison du navire, a-t-il ajouté.
Identifier la nature exacte de la cargaison
"Nous allons envisager les moyens de lutte antipollution car, comme toujours dans ces cas-là, il y a un risque de pollution, il ne faut pas le nier, d'abord parce qu'il y a une cargaison de fuel lourd qui était le carburant de propulsion", a expliqué devant l'Assemblée nationale le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.
Le ministre a indiqué qu'il fallait encore identifier le contenu de la cargaison "pour connaître la nature exacte des produits dans les conteneurs dont certains sont tombés à l'eau, avant même que le navire ne coule". "Nous allons voir s'il faut mobiliser des moyens sous-marins antipollution", a-t-il précisé, même si le conro italien a sombré très loin des côtes.
Plusieurs moyens ont été engagés par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross Étel). Les 26 marins et le passager qui se trouvaient à bord du navire ont été évacués grâce au concours de la frégate britannique "Argyll". Ils ont été rapatriés sains et saufs vers le port de Brest.
Une frégate multi-missions (FREMM) de la Marine nationale, l'"Aquitaine", se trouvait mardi sur zone, de même que le BSAA (bâtiment de soutien et d'assistance affrété) "VN Sapeur", où il a relevé le remorqueur de haute mer "Abeille Bourbon", du groupe Bourbon, qui avait tenté sans succès de mettre un terme à l'incendie.
D'autre part, l'armateur a mandaté la société de sauvetage Ardent qui a envoyé sur les lieux deux unités. L'"Union Lynx" a en effet quitté le port espagnol de Vigo pendant la nuit du 11 mars avec une dizaine d'hommes à bord pour se rendre sur les lieux vers 20 heures ainsi que le "Tera Sea Hawk", ayant pris la mer de Rotterdam pour arriver sur place le 12 mars.
Le "Grande America" avait quitté Hambourg à destination de Casablanca puis l'Afrique de l'Ouest (Dakar, Conakry et Freetown) et le Brésil dans le cadre de son service de ligne régulière. Il transportait des voitures et des conteneurs dont certains comportant des matières dangereuses. Reste aujourd'hui à déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré dans l'un d'entre eux.
Selon le ministère de la Transition écologique et solidaire, l'ampleur de l'incendie a rendu son extinction impossible. Une situation qui a aggravé la forte inclinaison du navire, a-t-il ajouté.
Identifier la nature exacte de la cargaison
"Nous allons envisager les moyens de lutte antipollution car, comme toujours dans ces cas-là, il y a un risque de pollution, il ne faut pas le nier, d'abord parce qu'il y a une cargaison de fuel lourd qui était le carburant de propulsion", a expliqué devant l'Assemblée nationale le ministre de la Transition écologique, François de Rugy.
Le ministre a indiqué qu'il fallait encore identifier le contenu de la cargaison "pour connaître la nature exacte des produits dans les conteneurs dont certains sont tombés à l'eau, avant même que le navire ne coule". "Nous allons voir s'il faut mobiliser des moyens sous-marins antipollution", a-t-il précisé, même si le conro italien a sombré très loin des côtes.
Plusieurs moyens ont été engagés par le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (Cross Étel). Les 26 marins et le passager qui se trouvaient à bord du navire ont été évacués grâce au concours de la frégate britannique "Argyll". Ils ont été rapatriés sains et saufs vers le port de Brest.
Une frégate multi-missions (FREMM) de la Marine nationale, l'"Aquitaine", se trouvait mardi sur zone, de même que le BSAA (bâtiment de soutien et d'assistance affrété) "VN Sapeur", où il a relevé le remorqueur de haute mer "Abeille Bourbon", du groupe Bourbon, qui avait tenté sans succès de mettre un terme à l'incendie.
D'autre part, l'armateur a mandaté la société de sauvetage Ardent qui a envoyé sur les lieux deux unités. L'"Union Lynx" a en effet quitté le port espagnol de Vigo pendant la nuit du 11 mars avec une dizaine d'hommes à bord pour se rendre sur les lieux vers 20 heures ainsi que le "Tera Sea Hawk", ayant pris la mer de Rotterdam pour arriver sur place le 12 mars.
Le "Grande America" avait quitté Hambourg à destination de Casablanca puis l'Afrique de l'Ouest (Dakar, Conakry et Freetown) et le Brésil dans le cadre de son service de ligne régulière. Il transportait des voitures et des conteneurs dont certains comportant des matières dangereuses. Reste aujourd'hui à déterminer les causes de l'incendie qui s'est déclaré dans l'un d'entre eux.