La hausse de 4,9 %, du trafic conteneurisé n’a pas compensé en 2014 la chute des autres trafics : l'activité globale d’Haropa a accusé un léger repli de 1,3 %, à 89,2 millions de tonnes. Mais l’alliance des ports de l’axe Seine Le Havre-Rouen-Paris maintient son cap à 4,8 millions d’EVP d’ici 2020.
Une meilleure visibilité, une structuration de l’offre commerciale et un travail collaboratif visant à faciliter le passage de la marchandise : les directeurs des ports de Paris, Rouen et Le Havre en sont convaincus, "l’attractivité d’Haropa se confirme". À l’appui, les trafics "boostés par les conteneurs". Après deux années positives qui ont suivi la difficile mise en place de la réforme portuaire, ce trafic poursuit sa progression en tonnage, avec 26,9 millions de tonnes (+ 4,9 %) à 2,6 millions d’EVP (+ 2,3 %). "Des résultats qui reviennent au niveau d'avant la crise de 2008, dont l’impact commence à s’atténuer", notent les responsables d’Haropa. Le cinquième port sur le range nord-européen est ainsi passé de 5,8 à 6,41 % de part de marché entre 2011 et 2014. Et surtout, a rappelé Hervé Cornède, son directeur commercial, quand "le transit time et les offres commerciales sont plus que jamais prioritaires", le port "non congestionné et capable d'accueillir les plus grands navires" a été "retenu par toutes les grandes alliances d'armateurs : Ocean 3, 2M, G6 et CKYHE".
Arrêts de raffineries et hiver doux
Reste qu’à 89,2 millions de tonnes, le trafic global accuse un repli de 1,3 % avec la baisse de toutes les autres catégories. Clémence des températures oblige, la consommation énergétique en France (fuel domestique et gasoil) a diminué et l’arrêt technique de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) a entraîné la baisse des importations de pétrole brut. Résultat, une baisse des vracs liquides – qui représentent plus de la moitié du trafic – de 1,1 % à 47 millions de tonnes. Seuls, les produits pétroliers raffinés affichent une petite hausse de 0,5 %. En 2015, ce trafic devrait renouer avec la croissance, avec la reprise à plein régime des trois raffineries de l’axe Seine.
Les vracs solides ont connu une baisse plus forte, de 11,7 %, à 12,4 millions de tonnes. En cause, la forte chute du transport du charbon liée à l’hiver doux, qui a limité la consommation dans les centrales thermiques classiques, et l’arrêt technique de la centrale EDF du Havre. Le ralentissement de l’activité BTP en vallée de la Seine a également entraîné une baisse du trafic des agrégats de 18,6 %. Si la campagne des céréales a été bonne pour le port de Rouen, avec 7,2 millions de tonnes exportées vers le Maghreb, l’Espagne, l'Égypte et la Chine, le trafic affiche malgré tout une légère baisse (1,4 %), liée au recul des achats de l’Algérie, premier client du port de Rouen.
Arrêts de raffineries et hiver doux
Reste qu’à 89,2 millions de tonnes, le trafic global accuse un repli de 1,3 % avec la baisse de toutes les autres catégories. Clémence des températures oblige, la consommation énergétique en France (fuel domestique et gasoil) a diminué et l’arrêt technique de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne) a entraîné la baisse des importations de pétrole brut. Résultat, une baisse des vracs liquides – qui représentent plus de la moitié du trafic – de 1,1 % à 47 millions de tonnes. Seuls, les produits pétroliers raffinés affichent une petite hausse de 0,5 %. En 2015, ce trafic devrait renouer avec la croissance, avec la reprise à plein régime des trois raffineries de l’axe Seine.
Les vracs solides ont connu une baisse plus forte, de 11,7 %, à 12,4 millions de tonnes. En cause, la forte chute du transport du charbon liée à l’hiver doux, qui a limité la consommation dans les centrales thermiques classiques, et l’arrêt technique de la centrale EDF du Havre. Le ralentissement de l’activité BTP en vallée de la Seine a également entraîné une baisse du trafic des agrégats de 18,6 %. Si la campagne des céréales a été bonne pour le port de Rouen, avec 7,2 millions de tonnes exportées vers le Maghreb, l’Espagne, l'Égypte et la Chine, le trafic affiche malgré tout une légère baisse (1,4 %), liée au recul des achats de l’Algérie, premier client du port de Rouen.