Le groupement européen des associations d'armateurs (ECSA) s'alarme des conséquences du conflit russo-ukrainien pour le personnel navigant des compagnies de l'UE. Les transporteurs maritimes européens redoutent une pénurie de marins et d'officiers.
L'ECSA interpelle des législateurs européens sur l'impact de l'invasion russe en Ukraine pour les marins en matière de relève d'équipage. Le groupement européen des compagnies maritimes estime que le conflit devrait aggraver le problème qui avait déjà provoqué par la crise sanitaire. "Les marins ukrainiens voyant arriver leur contrat à échéance risquent de ne pas pouvoir rentrer chez eux", indique-t-on à la direction de l'association.
Les transporteurs maritimes de l'UE estiment en outre que cette guerre devrait se traduire par des difficultés significatives à payer les salaires des personnels navigants sur les navires en Europe. Ils s'attendent à ce qu'elle constitue une entrave à leur liberté.
Selon l'ECSA, l'interruption des escales dans les ports ukrainiens devrait perturber également la chaîne logistique mondiale. L’International Chamber of Shipping (ICS), selon laquelle les marins russes et ukrainiens représentent 14,5 % de la main-d'œuvre mondiale dans la marine marchande, avait déjà estimé il y a quelques jours que si la libre circulation des marins des deux pays était entravée, la chaine d'approvisionnement en serait fortement perturbée.
Préoccupations chez Armateurs de France
Tout comme l'ECSA, Armateurs de France se dit grandement préoccupée par la situation. Au nom des compagnies nationales, l'association affirme que "les impacts sur le secteur sont multiples. Il s’agit d’assurer, en premier lieu, la sécurité des équipages et des opérations dans les eaux et ports ukrainiens et russes, ainsi que la liberté de la navigation".
Pour le président de la fédération nationale, Jean-Emmanuel Sauvée, "depuis le début de la crise sanitaire, les marins travaillent sans relâche dans des conditions extrêmement difficiles pour livrer nos marchandises et opérer les services maritimes indispensables au maintien de l'économie mondiale". Selon lui, "quelle que soit leur nationalité, nous devons tout mettre en œuvre pour qu'ils ne deviennent pas, aujourd'hui, des victimes collatérales de la guerre en Ukraine".
Les transporteurs maritimes de l'UE estiment en outre que cette guerre devrait se traduire par des difficultés significatives à payer les salaires des personnels navigants sur les navires en Europe. Ils s'attendent à ce qu'elle constitue une entrave à leur liberté.
Selon l'ECSA, l'interruption des escales dans les ports ukrainiens devrait perturber également la chaîne logistique mondiale. L’International Chamber of Shipping (ICS), selon laquelle les marins russes et ukrainiens représentent 14,5 % de la main-d'œuvre mondiale dans la marine marchande, avait déjà estimé il y a quelques jours que si la libre circulation des marins des deux pays était entravée, la chaine d'approvisionnement en serait fortement perturbée.
Préoccupations chez Armateurs de France
Tout comme l'ECSA, Armateurs de France se dit grandement préoccupée par la situation. Au nom des compagnies nationales, l'association affirme que "les impacts sur le secteur sont multiples. Il s’agit d’assurer, en premier lieu, la sécurité des équipages et des opérations dans les eaux et ports ukrainiens et russes, ainsi que la liberté de la navigation".
Pour le président de la fédération nationale, Jean-Emmanuel Sauvée, "depuis le début de la crise sanitaire, les marins travaillent sans relâche dans des conditions extrêmement difficiles pour livrer nos marchandises et opérer les services maritimes indispensables au maintien de l'économie mondiale". Selon lui, "quelle que soit leur nationalité, nous devons tout mettre en œuvre pour qu'ils ne deviennent pas, aujourd'hui, des victimes collatérales de la guerre en Ukraine".