Pour le port de Marseille-Fos, l'Afrique subsaharienne est une zone géographique qui a représenté pendant les neuf premiers mois de l'année 2018 une activité de 6 millions de tonnes, soit + 5 % par rapport aux trois premiers trimestres de 2017. Un volume soutenu par trois pays de la côte occidentale l'Afrique du Sud et, au large du continent, La Réunion…
Dans le secteur du conteneur, les échanges avec l'Afrique subsaharienne se sont élevés pour le port de Marseille-Fos pendant les trois premiers trimestres 2018 à 41.000 EVP, contre 37.340 EVP pendant la même période de l'année précédente. Fatiha Jaureguy, la chef du département commercial du Grand Port maritime de Marseille (GPMM), redoute que cette tendance ne soit pas la même au dernier trimestre avec l'arrêt du service Euraf 4 à Fos à la fin de l'été. Les bassins Ouest du port phocéen étant connectés depuis Algésiras à cette ligne via un feeder.
Sur le tonnage global, explique-t-elle, le port phocéen a enregistré 15.000 EVP à l'import et 27.000 EVP à l'export sur les neuf premiers mois de l'année.
Parmi les tout premiers pays clients africains du GPMM, Fatiha Jaureguy répertorie le Cameroun, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Au premier rang de ces quatre pays, figure le Cameroun, qui a représenté une activité de 7.700 EVP au cours des neuf premiers mois de l'année, indique-t-elle, avec des flux de produits semi-finis à base d'aluminium, des céréales et des conteneurs vides. L'Afrique du Sud, à la 2e place, importe du vin et du maïs et exporte des fruits et légumes (dont des agrumes). Suit, au 3e rang, la Côte d'Ivoire, avec 5.500 EVP. Un pays qui exporte du cacao et des bananes et vers lequel le port de Marseille expédie de la semoule. Quant au Sénégal, avec 4.000 EVP, il se place en 4e position. La directrice commerciale du GPMM indique qu'il importe en sortie du port phocéen des machines et expédie des graines et du poisson congelé.
Au-delà de ces quatre pays de l'Afrique subsaharienne à proprement parler, figurent également, dans l'océan Indien, les îles de La Réunion et Madagascar. Le département français, desservi par MSC, CMA CGM, Hapag-Lloyd et Dal (Deutsche Afrika Linien), a représenté pour le port de Marseille-Fos un volume de 26.000 EVP en trois trimestres, soit 2.000 EVP de plus par rapport à la même période de 2017. Quant à Madagascar, ses flux ont représenté un total de 5.600 EVP pour le port marseillais.
La technique du transbordement, un péril pour les périssables
Sur la desserte de l'Afrique subsaharienne, l'année 2018 a été marquée à Fos par l'arrêt à la fin de l'été dernier du service direct Euraf 4 du groupe CMA CGM. Les bassins Ouest du GPMM sont connectés une fois par semaine à Algésiras à cette ligne qui touche Tanger, Lomé, Cotonou, Bata et Malabo (une semaine sur deux), Kribi, Libreville, Douala et de nouveau Valence, au retour.
Toujours en sortie de Fos, MSC dessert une fois par semaine les ports de Las Palmas, Dakar, San Pedro, Lomé, Lagos, Tin Can et Cotonou.
Parmi les tout premiers pays clients africains du GPMM, Fatiha Jaureguy répertorie le Cameroun, l'Afrique du Sud, la Côte d'Ivoire et le Sénégal.
Au premier rang de ces quatre pays, figure le Cameroun, qui a représenté une activité de 7.700 EVP au cours des neuf premiers mois de l'année, indique-t-elle, avec des flux de produits semi-finis à base d'aluminium, des céréales et des conteneurs vides. L'Afrique du Sud, à la 2e place, importe du vin et du maïs et exporte des fruits et légumes (dont des agrumes). Suit, au 3e rang, la Côte d'Ivoire, avec 5.500 EVP. Un pays qui exporte du cacao et des bananes et vers lequel le port de Marseille expédie de la semoule. Quant au Sénégal, avec 4.000 EVP, il se place en 4e position. La directrice commerciale du GPMM indique qu'il importe en sortie du port phocéen des machines et expédie des graines et du poisson congelé.
Au-delà de ces quatre pays de l'Afrique subsaharienne à proprement parler, figurent également, dans l'océan Indien, les îles de La Réunion et Madagascar. Le département français, desservi par MSC, CMA CGM, Hapag-Lloyd et Dal (Deutsche Afrika Linien), a représenté pour le port de Marseille-Fos un volume de 26.000 EVP en trois trimestres, soit 2.000 EVP de plus par rapport à la même période de 2017. Quant à Madagascar, ses flux ont représenté un total de 5.600 EVP pour le port marseillais.
La technique du transbordement, un péril pour les périssables
Sur la desserte de l'Afrique subsaharienne, l'année 2018 a été marquée à Fos par l'arrêt à la fin de l'été dernier du service direct Euraf 4 du groupe CMA CGM. Les bassins Ouest du GPMM sont connectés une fois par semaine à Algésiras à cette ligne qui touche Tanger, Lomé, Cotonou, Bata et Malabo (une semaine sur deux), Kribi, Libreville, Douala et de nouveau Valence, au retour.
Toujours en sortie de Fos, MSC dessert une fois par semaine les ports de Las Palmas, Dakar, San Pedro, Lomé, Lagos, Tin Can et Cotonou.