Le groupe de logistique Gefco prévoit de supprimer 230 postes nets dans sa filiale française, un troisième plan de sauvegarde de l'emploi en deux ans qui pourrait conduire à près de 190 licenciements secs, selon le syndicat Force ouvrière.
Un troisième plan social a été présenté début mai aux syndicats de Gefco France. Ce plan prévoit 301 suppressions et 70 créations de postes, "principalement au sein de l'activité messagerie, toujours confrontée à des difficultés importantes qui pèsent sur la compétitivité de l'entreprise", précise Gefco.
L'ancienne filiale du Groupe PSA, passée en 2012 sous le contrôle des chemins de fer russes (RZD), a déjà supprimé 436 emplois en 2015, puis 134 autres en 2016, dans le cadre de deux plans sociaux successifs.
"Énième restructuration"
Selon Force ouvrière (FO), premier syndicat de l'entreprise (49 % des voix), "ce plan ne prévoit aucune possibilité de reclassement pour 189 salariés", qui devraient donc être licenciés. Le syndicat dénonce une "énième restructuration sur l'activité messagerie" (branche OVL), qui touchera également le secteur de la logistique (branche WRP) avec "la fermeture définitive ou partielle" du site de Survilliers (Val-d'Oise), ainsi que les "supports métiers".
L'entreprise indique avoir "engagé des discussions" avec les syndicats "pour définir les mesures d'accompagnement" des salariés concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Ces négociations devraient se poursuivre jusqu'à fin juillet, avec une mise en œuvre du plan prévue après l'été, selon Patrice Clos, un des représentants FO chez Gefco France.
Le précédent plan - en 2016 - a réduit les effectifs de Gefco dans la distribution des véhicules neufs et la logistique internationale. Il comprenait, outre les suppressions de postes, une augmentation du temps de travail et une baisse de rémunération pour certains chauffeurs. Celui de 2015 visait principalement l'activité messagerie dans un groupe qui comptait alors plus de 4.000 salariés en France.
L'ancienne filiale du Groupe PSA, passée en 2012 sous le contrôle des chemins de fer russes (RZD), a déjà supprimé 436 emplois en 2015, puis 134 autres en 2016, dans le cadre de deux plans sociaux successifs.
"Énième restructuration"
Selon Force ouvrière (FO), premier syndicat de l'entreprise (49 % des voix), "ce plan ne prévoit aucune possibilité de reclassement pour 189 salariés", qui devraient donc être licenciés. Le syndicat dénonce une "énième restructuration sur l'activité messagerie" (branche OVL), qui touchera également le secteur de la logistique (branche WRP) avec "la fermeture définitive ou partielle" du site de Survilliers (Val-d'Oise), ainsi que les "supports métiers".
L'entreprise indique avoir "engagé des discussions" avec les syndicats "pour définir les mesures d'accompagnement" des salariés concernés par le plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). Ces négociations devraient se poursuivre jusqu'à fin juillet, avec une mise en œuvre du plan prévue après l'été, selon Patrice Clos, un des représentants FO chez Gefco France.
Le précédent plan - en 2016 - a réduit les effectifs de Gefco dans la distribution des véhicules neufs et la logistique internationale. Il comprenait, outre les suppressions de postes, une augmentation du temps de travail et une baisse de rémunération pour certains chauffeurs. Celui de 2015 visait principalement l'activité messagerie dans un groupe qui comptait alors plus de 4.000 salariés en France.