La Chaîne logistique du froid a réagi à la possible création d'une taxe française sur les fluides frigorigènes hydrofluorocarbures (HFC). Il y a un mois, la fédération des entreprises de transport et de stockage sous température dirigée regrettait la décision du ministre de la Transition écologique et solidaire, Nicolas Hulot, de créer une taxe carbone élargie aux HFC utilisés dans la climatisation au motif que ces fluides ont des "effets de serre bien supérieurs à celui du CO2".
Ses craintes se sont confirmées le 7 octobre, date du dépôt d'un amendement par des députés LREM dans le cadre du projet de loi de finances 2018, qui introduirait une taxe progressive sur ces produits.
Le syndicat patronal dénonce "l’incohérence d’une surenchère franco-française". Il dit avoir écrit à ces députés "pour leur préciser le contexte, réglementaire et économique, ainsi que l'engagement depuis de nombreuses années de tous les professionnels utilisateurs de froid, et notamment de froid industriel, pour se désengager de l’utilisation de substances nocives à l'environnement".
Ce syndicat patronal créé en octobre 2016 réunit les adhérents de l’UNTF (Union nationale du transport frigorifique), de l’Usnef (Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques) et de Transfrigoroute France (organisme d'études techniques et économiques du transport à température dirigée).
Pour lui, la situation actuelle est le fruit de la législation française, qui limite l'utilisation "de substances neutres pour l'environnement telles que l'ammoniac, largement déployé chez nos voisins européens". Les professionnels français se seraient ainsi tournés massivement vers les HFC. "Nos organisations professionnelles n'avaient pas manqué à l'époque d'alerter les pouvoirs publics sur les conséquences dommageables à l'environnement des nouveaux textes", écrit la fédération.
D'après elle, les textes européens limitant les gaz à effet de serre et ceux-ci en particulier sont suffisants pour assurer la transition. Ils instaurent une diminution progressive de la quantité de ces substances mises en vente dès le 1er janvier 2018, ce qui aurait déjà eu pour effet de quadrupler le prix du R404A, fluide le plus utilisé, depuis début 2017 : "Nous considérons que cette inflation est le meilleur facteur de limitation et qu’il se suffit à lui-même".
Pour La Chaîne logistique du froid, "lois du marché et cadre réglementaire œuvrent conjointement pour dissuader le recours aux HFC et une taxe additionnelle ne ferait que peser sur les capacités financières des entreprises à investir dans des alternatives". La fédération évoque une "double peine" et "une grande injustice à l’égard d’entreprises qui n’ont choisi ces fluides que par défaut".
Ses craintes se sont confirmées le 7 octobre, date du dépôt d'un amendement par des députés LREM dans le cadre du projet de loi de finances 2018, qui introduirait une taxe progressive sur ces produits.
Le syndicat patronal dénonce "l’incohérence d’une surenchère franco-française". Il dit avoir écrit à ces députés "pour leur préciser le contexte, réglementaire et économique, ainsi que l'engagement depuis de nombreuses années de tous les professionnels utilisateurs de froid, et notamment de froid industriel, pour se désengager de l’utilisation de substances nocives à l'environnement".
Ce syndicat patronal créé en octobre 2016 réunit les adhérents de l’UNTF (Union nationale du transport frigorifique), de l’Usnef (Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques) et de Transfrigoroute France (organisme d'études techniques et économiques du transport à température dirigée).
Pour lui, la situation actuelle est le fruit de la législation française, qui limite l'utilisation "de substances neutres pour l'environnement telles que l'ammoniac, largement déployé chez nos voisins européens". Les professionnels français se seraient ainsi tournés massivement vers les HFC. "Nos organisations professionnelles n'avaient pas manqué à l'époque d'alerter les pouvoirs publics sur les conséquences dommageables à l'environnement des nouveaux textes", écrit la fédération.
D'après elle, les textes européens limitant les gaz à effet de serre et ceux-ci en particulier sont suffisants pour assurer la transition. Ils instaurent une diminution progressive de la quantité de ces substances mises en vente dès le 1er janvier 2018, ce qui aurait déjà eu pour effet de quadrupler le prix du R404A, fluide le plus utilisé, depuis début 2017 : "Nous considérons que cette inflation est le meilleur facteur de limitation et qu’il se suffit à lui-même".
Pour La Chaîne logistique du froid, "lois du marché et cadre réglementaire œuvrent conjointement pour dissuader le recours aux HFC et une taxe additionnelle ne ferait que peser sur les capacités financières des entreprises à investir dans des alternatives". La fédération évoque une "double peine" et "une grande injustice à l’égard d’entreprises qui n’ont choisi ces fluides que par défaut".