La chaîne logistique du froid (UNTF, Usnef et Transfrigoroute) a provoqué une levée de boucliers contre le projet de taxe sur les fluides frigorigènes HFC.
Au début de l’été, Nicolas Hulot, ministre de la Transition écologique et solidaire, a présenté un ambitieux "Plan climat". À l’intérieur, il prévoit dès la loi de finances 2018 l’instauration d’une nouvelle taxe sur les fluides frigorigènes HFC couramment utilisés dans le transport et la logistique sous température dirigée. Selon les premières hypothèses, cette nouvelle fiscalité s’élèverait à 30,5 euros par tonne équivalent CO2. Elle s’intégrerait dans le cadre de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) et, plus globalement, dans les mesures visant à augmenter la fiscalité carbone. L’objectif recherché est d’accélérer la conversion des installations de production de froid vers des substances plus vertueuses sans effet de serre.