À Bruxelles, les sujets du maritime sont incarnés dans plusieurs textes législatifs. L’Afir concerne les infrastructures portuaires (électrification à quai à partir de 2030, soutage d’énergies nouvelles). FuelEU sur le passage aux carburants alternatifs et bas carbone fixe une trajectoire de diminution des émissions de gaz à effet de serre pour les flottes de navires. Renewable Energy Directive (Red II) vient réviser la directive sur les énergies renouvelables. Un petit dernier s’est inséré depuis le début de la guerre en Ukraine: REPowerEU visant à rendre l’Europe indépendante des combustibles fossiles russes bien avant 2030 et, partant, à diversifier les sources d’approvisionnement vers des énergies propres, à commencer par l’hydrogène. Le SCEQE, système communautaire d’échange de quotas d’émission (ou Emissions Trading System, ETS), embarque pour sa part le secteur dans le marché carbone. Un principe pour lequel le Parlement avait voté dès septembre 2020.
OMI/UE: la surenchère verte
Des acronymes et des injonctions
Article réservé aux abonnés