DNV soutient que la demande de pétrole, de plus en plus concurrencé par l’électricité, sera divisée par deux d’ici 2050. Selon le rapport Transport in Transition de la société de classification norvégienne, la part électrique dans le transport devrait passer de 1 à 23 % d’ici 2050. Aujourd’hui, le transport de passagers et de marchandises représente environ un quart des émissions mondiales de CO2, une part qui passera à 30 % d’ici 2050. Selon DNV, à cette échéance, le transport routier sera le premier à s’affranchir des combustibles fossiles, passant de 38 millions de barils par jour (Mb/j) aujourd’hui à 19 Mb/j en 2050. À l’inverse, la consommation de pétrole dans le secteur de l’aviation persistera jusqu’en 2050, la part des hydrocarbures dans ce secteur étant estimé à 60 %.
C’est sans doute dans le secteur maritime que le mix énergétique sera le plus répandu. Les navires vont passer d’une utilisation presque exclusive du pétrole à des combustibles à faible teneur en carbone ou sans carbone (50 %), à du gaz naturel (19 %) et des biocarburants (18 %). L’électricité n’obtiendrait qu’une part de 4 %, avec un usage limité au transport maritime de courte distance et à la connexion à quai.