Trieste, les raisons du succès

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L’armateur danois de ro-pax DFDS possède depuis 1994 un des quatre terminaux ferroviaires à Trieste. Chaque semaine entre 13 et 14 ro-ro, déployés sur la Marmara Line (depuis Istanbul et Yalova), font escale à Trieste, hub de l’Adriatique. Et chaque semaine également, 56 trains circulent sur les corridors européens.

Sur les quelques 200 000 unités déchargées par an par DFDS dans le port italien, 70 % partent sur le rail et 30 % par camion. La part ferroviaire n’a cessé d’augmenter ces dernières années et devrait accélérer avec le rachat à Kühne en 2022 de l’opérateur ferroviaire allemand PrimeRail. Selon les opérateurs, Trieste doit son succès à la capacité des logisticiens à organiser leurs opérations de façon industrielle. Pour DFDS, le train fait partie du package proposé aux chargeurs qui exportent depuis Yalova vers le Royaume-Uni. Á la différence des terminaux combinés français, Trieste tourne 24h/24 et 7j/7 sans l’ombre d’une grève. Seul bémol, la congestion du port italien et la présence de bâtiments historiques qui excluent l’extension. En juin 2022, CEVA Logistics a signé le coup d’envoi d’un service hebdomadaire de conteneurs intermodaux avec un train-bloc de Trieste vers l’Europe centrale et orientale.

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