La liste des chantiers de démolition des navires agréés par l’UE s’établit à ce jour à 41, dont quatre sites pour la France. Hors UE, seul un site aux États-Unis et six en Turquie figurent sur la liste sélective. La Lettonie, la Lituanie, la Norvège et les Pays-Bas ont déclaré, au cours du 3e trimestre, la conformité de quatre chantiers supplémentaires sur leurs territoires respectifs. Dans le même temps, indique l’association Robin des Bois, la Commission a ouvert une procédure contre neuf États-membres – l’Allemagne, Chypre, la Croatie, la Grèce, l’Italie, le Portugal, la Roumanie, la Slovénie et la Suède – pour ne pas avoir « intégré à leur législation toutes les obligations définies par le règlement relatif au recyclage des navires ». Inversement, le Royaume-Uni, qui s’apprête à quitter l’UE, dispose de quatre chantiers agréés par Bruxelles – Able UK (Hartlepool), Harland and Wolff (Belfast), Swansea Drydock Ltd (Swansea) et Dales Marine Services (Édimbourg) – mais les navires démantelés in situ se font rares. En août dernier, glisse Robin des Bois, les ravitailleurs de la Royal Navy, les Gold Rover et Black Rover, ont quitté Portsmouth à destination d’Aliaga, en Turquie, pour un chantier qui n’était pas agréé au moment de l’attribution du marché. Les navires militaires sont exclus du champ d’application du règlement européen.
Politique
La liste des chantiers européens agréés s’allonge
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