Les petites et grandes heures de la marine marchande

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23 octobre 1999. Lancement de la coque du Stolt Perseverance aux Ateliers et Chantiers du Havre. C’est le dernier navire construit par les ACH. À l’origine de la fermeture de ce chantier, une erreur industrielle: la commande prise en mars 1995 de trois navires de transport de produits chimiques pour l’armateur norvégien Stolt Nielsen, à 375,5 millions de francs l’unité. Le gouvernement d’Édouard Balladur pousse à saisir l’occasion, bien que le chantier ne soit pas adapté à ce type de travail. Résultat: les chimiquiers ne seront jamais livrés à temps pour être payés.

Octobre 1990. La Compagnie générale maritime (CGM) réceptionne le CGM Pasteur. Le navire fait partie d’une série de deux sisterships commandés par la CGM à la fin des années 90 auprès des chantiers sud-coréens Samsung Heavy Industries. Avec son jumeau, le CGM Pascal, ainsi que les CGM La Pérouse (2 713 EVP) et CGM Normandie (4 688 EVP), il incarne l’ultime programme de renouvellement de la flotte CGM, avant que cette dernière ne passe sous le contrôle de la CMA.

6 octobre 2015. Le CMA CGM Bougainville, porte-conteneurs de 17 722 EVP, plus gros navire alors sous pavillon français, a été inauguré au Havre par le président François Hollande, en présence de Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères et Alain Vidalies, secrétaire d’État aux Transports. François Hollande, qui avait déjà inauguré le CMA CGM Jules Verne en 2013, rend hommage à Jacques Saadé, président de CMA CGM, en soulignant que « c’est une chance pour la France d’avoir une compagnie capable de telles performances ».

24 octobre 2005. Mise en service de l’Abeille Liberté à Cherbourg. Armé par Bourbon et affrété par la Marine Nationale, ce remorqueur d’intervention, d’assistance et de sauvetage (RIAS) est l’ange gardien de la Manche. L’équipage de l’Abeille Liberté est prêt à intervenir sur un navire en difficulté 24h/24.

27 octobre 2012. Face aux vents violents qui soufflaient sur la cité phocéenne, les amarres du Napoléon Bonaparte ont cédé. Le ferry a heurté le quai où il était amarré, provoquant une brèche de 30 m dans la coque. Deux compartiments sont très rapidement inondés. Le navire a longtemps menacé de couler, mais soutenu par des remorqueurs, la quille est allée se poser au fond du port à une dizaine de mètres de profondeur. Le navire étant en hivernage, il n’y avait aucun passager à bord et les membres d’équipage ont rapidement été secourus. En février 2014, le Napoléon Bonaparte est vendu à la compagnie MSC, qui achèvera les réparations.

Octobre 1976. À la suite de la fermeture du canal de Suez en Égypte, les Chantiers de l’Atlantique de Saint-Nazaire connaissent une reprise en se reconvertissant dans la fabrication de pétroliers géants capables de contourner l’Afrique. Mais en 1976, les commandes de supertankers chutent. Les Chantiers de l’Atlantique et Alsthom (futur Alstom), alors spécialisé dans les appareillages électriques, fusionnent en octobre 1976 pour donner naissance au groupe Alsthom Atlantique. Les dirigeants du chantier feront le pari ambitieux de se positionner sur le marché des navires de croisière.

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