Abidjan prépare sa riposte

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Il veut devenir un « hub port sur la façade atlantique de l’Afrique » et rivaliser avec Tanger (Maroc) et Durban (Afrique du Sud). D’ici 2020, la Côte d’Ivoire aura investi 1 100 milliards de francs CFA (environ 1,7 Md€) dans la modernisation de son port. C’est ce qu’annonçait en mars 2018 un représentant de l’État ivoirien à l’occasion de l’inauguration d’un nouveau quai. Toujours leader en Afrique de l’Ouest, en étant le point de passage de 90 % des échanges ivoiriens avec l’extérieur, mais aux positions de plus en plus contestées, les autorités se sont lancées en 2012 dans un vaste chantier qui comprend, d’une part, l’élargissement et l’approfondissement du canal de Vridi qui mène de la mer au port d’Abidjan pour permettre le passage des navires sans limitation de longueur. Et par ailleurs, la construction d’un second terminal à conteneurs de 1 200 m de quai avec 18 m de tirant d’eau. Le premier chantier (229 M€) a été livré en février dernier par les Chinois, 68 ans après sa construction par les Français, tandis que le terminal doit être achevé d’ici fin 2019 et pourra alors accueillir des navires de 10 000 EVP contre 3 500 actuellement.

La construction des infrastructures a été confiée à China Harbour Engineering Company (CHEC). La gestion devrait être assurée par un consortium formé par Bolloré (qui gère déjà depuis 2004 le premier terminal de 11,5 m de tirant) et APM Terminals (Maersk). Le trafic a augmenté de 7,2 % en 2018 pour atteindre plus de 24 Mt.

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