Aide garantie pour les futurs terminaux GNL allemands

Article réservé aux abonnés

Contrairement à ce qui avait été d’abord annoncé, le coût de raccordement des terminaux au réseau gazier national ne sera pas supporté par les exploitants mais, dans un premier temps, par les gestionnaires du réseau. Parallèlement, ces derniers se voient autorisés à reporter les coûts de construction et de maintenance sur la facture des consommateurs. Selon le communiqué du gouvernement fédéral, ce coût est évalué à moins de 0,01 ct/kWh, ce qui n’aura « aucun effet » sur le niveau général des prix, estime-t-on. Les deux mesures adoptées devront être prochainement confirmées par un vote du Bundesrat, la Chambre des Länder. Ce qui ne fait guère de doute. Pour la joint-venture germano-hollandaise German LNG Terminal (soutenue par RWE), qui veut installer un terminal au port de Brunsbüttel, et l’énergéticien Uniper, au JadeWeserPort (Wilhelshaven), cette annonce signifie l’économie d’un bon paquet de millions d’euros et, à terme, une rentabilité améliorée.

Pour sa part, le gouvernement allemand a insisté sur le fait que le GNL représente l’espoir d’une énergie plus verte que le fuel pour le transport maritime.

Le communiqué élude en revanche les fortes critiques environnementales qui portent sur un gaz liquide obtenu aux États-Unis par la méthode du fracking, en insistant sur la nécessité pour l’Allemagne de diversifier ses sources d’approvisionnement pour garantir son indépendance énergétique. « Nous avons enregistré des demandes de construction pour quatre sites. Mais selon nos informations, les plans présentés pour Brunsbüttel et Wilhelmshaven sont particulièrement avancés » a déclaré Norbert Brackmann, le coordinateur fédéral pour l’économie maritime.

Pas concurrentiel

Ce dernier a par ailleurs reconnu que le GNL n’était pas encore concurrentiel par rapport au gaz transporté par pipeline, mais que cela devrait rapidement changer: « le marché du GNL est en mouvement et la concurrence internationale se renforce. Le Qatar est un acteur fort. Les États-Unis montent en puissance. La Russie est en train d’augmenter sa production », a détaillé Norbert Brackmann. Même si le GNL est aussi une « solution-passerelle », le coordinateur fédéral a estimé qu’« investir dans un terminal GNL dans les 20 ans est une chose sûre ».

Actus

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15