122 628 croisiéristes ont choisi l’escale varoise en 2018 générant 7 M€ de retombées économiques dont 2 M€ de recettes générées par les services au navire. Et en 2019, avec le grand retour de Costa, une hausse de 11 % s’annonce avec quelque 140 000 passagers répartis sur 84 escales (+ 28 %) programmées à Toulon et à la Seyne-sur-Mer. L’évolution du nombre d’escales, plus importante que celle du nombre de passagers, témoigne du positionnement de paquebots haut de gamme et de taille modeste. L’année 2020 devrait suivre cette tendance à la hausse voire conforter le rebond d’activité attendu, avec un renforcement de la flotte de certaines compagnies sur la destination et la venue de toutes nouvelles compagnies.
« Après trois ans d’interruption, Toulon redeviendra un port tête de ligne pour Costa en 2019. Je suis très heureux que nous puissions accompagner un opérateur d’une telle envergure dans le développement d’une offre qui promeut le slow tourisme, la montée en gamme de l’économie touristique », souligne le président de la CCI du Var, Jacques Bianchi.
Escale différente
Si à quelques miles de là, Costa Croisières positionne ses plus grandes unités en service, il propose autre chose dans le Var. « Toulon représente une escale différente et se démarque des ports voisins. Nous allons de plus en plus vers des contenus culturels avec la Fondation Carmignac à Porquerolles », souligne Georges Azouze, président de Costa France. Le Costa neoRiviera, navire de 624 cabines pour 1 200 passagers, proposera 14 départs en tête de ligne de juin à octobre 2019. Ce navire à taille humaine devrait drainer 7 000 passagers au fil de ses 14 croisières, soit l’équivalent pratiquement d’un seul méga-paquebot de la compagnie en escale.
En 2019, la CCI du Var va financer pour 14 M€ la construction d’un parking modulaire en sursol sur le port de commerce. Outre les 350 places de stationnement public, ce bâtiment offrira au premier niveau une esplanade végétalisée sur son toit terrasse. Les armateurs devront patienter jusqu’en 2022-2023 pour pouvoir s’amarrer au nouveau quai de 400 m au Mourillon. La Marine nationale doit céder au préalable 3,5 ha de terrain à Toulon Provence Méditerranée. Avec cet équipement, le port varois sera en capacité d’accueillir les plus grands navires en cœur de ville.