« La labellisation est liée au patrimoine architectural de la ville, œuvre d’Auguste Perret. Mais Le Havre figure également comme une destination liée aux impressionnistes avec le musée MuMa. Il y a plusieurs années, nous avons créé la marque Le Havre Getaway to Paris », explique Éric Baudet. La proximité de la capitale est un atout mais les choses évoluent. « En 2007, seuls 8 % des passagers en escale restaient au Havre. Aujourd’hui, ils sont 45 %. La Normandie ne manque pas d’atouts touristiques avec des destinations comme Étretat, Deauville ou Honfleur ». Le marché français, qui s’ouvre de plus en plus à la croisière, permet à la ville normande de capter des têtes de lignes, dont elle a « plus que doublé le nombre en 2018 », soutient Jean-Baptiste Gastinne. 43 têtes de ligne (partielles ou totales) ont représenté 22 768 passagers, dont 22 assurées par MSC. Une estimation des retombées économiques est en cours. Mais, dès à présent, elles sont évaluées à 24 M€ pour la région normande dont 5 M€ sur le territoire havrais.
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Le Havre met en avant sa labellisation Unesco
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