La commission européenne a inséré le chantier italien San Giorgio del Porto dans la liste des installations agréées pour opérer le recyclage de navires. Une décision importante pour ce chantier qui avait accueilli et dirigé en 2015 les opérations de démantèlement du paquebot Costa Concordia échoué sur un écueil situé à une centaine de mètres de la rive de l’île du Giglio (Toscane) en janvier 2012. Dans son dossier de candidature auprès de l’UE, le groupe génois avait d’ailleurs fait valoir cette opération. « Cette inscription dans la liste blanche des chantiers agréés par l’Europe est essentielle pour le développement de notre groupe, la démolition des navires en fin de vie étant une des activités de notre cœur de métier », confie Paolo Trombetta, porte-parole de San Giorgio del Porto. « Le secteur de la démolition est en pleine croissance. Nous avons donc décidé de nous positionner et nous allons investir dans une nouvelle plateforme dans le port de Piombino (Toscane) ainsi que dans des projets de recherche ». Le groupe n’a pas encore estimé la charge que représenterait cette activité, « car le marché est encore orienté vers les pays comme l’Inde, le Bangladesh et la Turquie qui n’ont pas nos standards de sécurité. Il est certain que nos coûts ne sont pas les mêmes mais nous comptons sur les autorités publiques pour veiller à ce que les armateurs fassent démanteler leurs navires dans des chantiers européens respectant les critères de sécurité et les normes environnementales », estime Paolo Trombetta. En termes de capacité, le chantier italien pourra accueillir des navires de 350 m de long jusqu’à 130 000 t. « Nos installations ont une capacité annuelle de 60 000 t », confie Paolo Trombetta.
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San Giorgio del Porto: « Nous pourrons accueillir des navires de 350 m de long pesant jusqu’à 130 000 t »
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