Que reste-t-il au marché français?

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Deuxième territoire maritime mondial sans en être pour autant la seconde puissance, la France a la « chance » de compter quatre façades maritimes qui n’offrent pour autant aucune garantie. Que reste-t-il à la France outre son expertise technologique et son savoir-faire dans l’organisation d’un réseau de sous-traitance composé d’une myriade d’entreprises plus ou moins spécialisées?

Selon le Cluster maritime français, l’Hexagone se placerait dans le top 10 mondial des plus grandes installations de réparation navale. Les trois plus gros sites sont Dunkerque, Brest et Marseille qui ont su attirer des investisseurs de renommée internationale, tels que Damen à Dunkerque et à Brest, San Giorgio del Porto à Marseille et depuis peu, le barcelonais MB92 à La Ciotat, en raison de leurs infrastructures hors normes ou de leur positionnement opportuniste. À l’instar de la maintenance des méga-yachts, qui fait l’objet d’une intense concurrence le long de la façade méditerranéenne française (voir p. 30). Alors qu’aucun super-yacht n’est immatriculé en France à cause d’une fiscalité dissuasive, les deux tiers de la réparation des méga-yachts se feraient en Méditerranée.

À quelle zone géographie mondiale vont profiter les travaux imposés par les réglementations en cours et à venir, Marpol et autre traitement des eaux de ballast par exemple? Les armateurs, grevés par les lourds investissements qu’elles génèrent et dans un contexte de marges au plancher, n’auront-ils pas spontanément tendance à privilégier le prix dans leurs achats des années à venir?

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