Des freins géopolitiques?

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Quels freins géopolitiques? Mikaa Mered s’inscrit en faux dans ce débat, les considérant comme mineurs. « L’Arctique est un territoire où tous les pays riverains collaborent car ils y ont un intérêt ». La Russie et la Norvège, « dont les ressources naturelles entament leur phase de déclin au Sud »,doivent préparer la prochaine étape de l’exploitation de leurs ressources naturelles, au Nord. Les États-Unis, premier producteur mondial de pétrole, comptent exploiter leurs ressources alaskiennes. Les provinces et territoires arctiques du Canada et Groenland y voient des raisons de financer leur émancipation politique et socio-économique, assure-t-il. Il fait observer que même l’approche européenne est en train d’évoluer, sans nier les divergences de point de vue entre la Commission et le Parlement européens. Et de citer les propos tenus par la déléguée aux affaires européennes Frederica Moghierini l’an dernier à l’occasion d’une conférence arctique en Finlande qui aurait déclaré: « Avant, nous voyions l’Arctique comme une frontière, aujourd’hui nous la considérons comme une passerelle » (lire: entre l’Europe et l’Asie). « Il s’agit là d’une vision inédite, commente Mikaa Mered. L’accord de libre-échange UE-Japon s’inscrit d’ailleurs très concrètement dans cette dynamique: l’Arctique est le chemin le plus court et le plus sécuritaire pour effectivement intégrer les économies européenne et japonaise plus avant ».

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