Le deuxième port belge, qui devrait clôturer l’exercice avec un trafic conteneurs global de l’ordre de 1,8 MEVP contre 1,5 MEVP en 2017, veut développer la conteneurisation océanique et mise sur la Chine et Ocean Alliance (CMA CGM, Evergreen et OOCL).
La prise de contrôle (annoncée fin 2017) d’APMT Zeebrugge par Cosco Shipping Port (90 %), assisté de son partenaire dans Ocean Alliance, CMA CGM (10 %) constitue assurément un facteur de relance (Zeebrugge a dû fermer deux de ses terminaux).Cette installation de 1 200 m de quai (profondeur d’eau 17 m) que parcourent 7 portiques à grande capacité, dont 5 font l’objet d’une rehaussement de 10 à 12 m, traite régulièrement des ULCS jusqu’à 22 000 EVP. La capacité actuelle du terminal de 900 000 EVP peut être portée à 3 millions d’unités.
Selon la direction, le trafic devrait se situer cette année au niveau de 407 000 EVP en hausse de 18 %. Y font escale Ocean Aliance, du reste son principal client, qui procédera en 2019 à une harmonisation du service Asie-Europe à l’échelle d’ULCS de 20 000 EVP. Containerships (CMA CGM) y assure un service feeder, et le terminal reçoit en outre, par intermittence, des escales de Maersk Line. Il est également desservi par PortConnect, un service fluviomaritime qui, outre Anvers, dessert des terminaux sur le canal Albert et le Rhin.
Sous l’impulsion du groupe Cosco, d’autres services interviendraient dans le courant de 2019 et en fonction de l’évolution du trafic seraient réalisés des investissements. Le terminal fruitier de BNFW, dans l’arrière-port, enregistrera cette année, grâce à l’expansion d’un service de CMA CGM, un trafic de quelque 40 000 EVP, en hausse de 40 %.