Près de 60 M€ sont investis dans la nouvelle phase d’expansion d’ICO (International Car Operators) à Zeebrugge, la filiale du groupe japonais Nippon Yusen Kaisha (NYK). Selon le CEO et président d’ICO Svein Steimler, cette implantation devient avec ses 300 ha, ses 3 km de quais qui permettent de recevoir 16 navires en simultanée, le «
Voitures électriques d’ici 2025
L’impact du Brexit ne sera pas neutre pour ICO, qui traite habituellement un demi-million de véhicules intéressant le Royaume-Uni, tant à l’import qu’à l’export. « Nous sommes dans l’expectative, nous n’avons aucune réponse pour le moment », confirme Svein Steimler, admettant que le trafic accuse d’ores et déjà une baisse de 15 %.
Pour l’instant, l’accent est mis sur la préparation à la réception de voitures électriques, qui ne représentent qu’un pourcent du volume actuel (100 000 voitures stockées journellement sur site) mais devrait, d’ici 2025, être plus proche de 30 %. Une cinquantaine de bornes sont en cours d’implantation.
Quant aux activités du terminal de la Hanse, où furent stockés d’énormes modules pour le terminal GNL de Yamal en Russie, elles sont désormais réorientées vers des trafics de breakbulk, d’aciers, de petits projets, de colis lourds. Il n’y a pas encore de lignes régulières mais un contrat de 5 ans a été passé avec l’armée américaine pour ses propres trafics. ICO Zeebrugge dispose également d’un autre terminal pour voitures à Anvers, de moindre importance, dans la zone portuaire de la rive gauche.