Zeebrugge devient le « plus grand terminal automobile du monde »

Article réservé aux abonnés

Près de 60 M€ sont investis dans la nouvelle phase d’expansion d’ICO (International Car Operators) à Zeebrugge, la filiale du groupe japonais Nippon Yusen Kaisha (NYK). Selon le CEO et président d’ICO Svein Steimler, cette implantation devient avec ses 300 ha, ses 3 km de quais qui permettent de recevoir 16 navires en simultanée, le « plus grand terminal automobile du monde ». Outre un nouveau centre de gestion ultra sophistiqué sur le plan informatique, une concession supplémentaire de 54 ha (40 M€ ), il accueillera un parc d’éoliennes, en cours de construction (20 M€ .) ICO exploite à Zeebrugge plusieurs sites: un poste Ro-Ro à l’entrée de l’avant-port, un terminal dans la partie Nord de l’arrière-port, et maintenant tout un versant du quai de Bastogne, dans la grande darse de l’arrière-port, qui loge notamment terminal de la Hanse axé sur les trafics de breabulk et transports hors gabarit. En 2018, l’entreprise devrait avoir traité 2,95 millions de véhicules et ainsi enregistré une croissance de 10 %. Actuellement, une vingtaine d’armements escalent au terminal, transportant 45 marques de véhicules différentes. Un quart du trafic provient du Japon. Les voitures en provenance de l’hinterland européen y sont réceptionnées par camions et trains.

Voitures électriques d’ici 2025

L’impact du Brexit ne sera pas neutre pour ICO, qui traite habituellement un demi-million de véhicules intéressant le Royaume-Uni, tant à l’import qu’à l’export. « Nous sommes dans l’expectative, nous n’avons aucune réponse pour le moment », confirme Svein Steimler, admettant que le trafic accuse d’ores et déjà une baisse de 15 %.

Pour l’instant, l’accent est mis sur la préparation à la réception de voitures électriques, qui ne représentent qu’un pourcent du volume actuel (100 000 voitures stockées journellement sur site) mais devrait, d’ici 2025, être plus proche de 30 %. Une cinquantaine de bornes sont en cours d’implantation.

Quant aux activités du terminal de la Hanse, où furent stockés d’énormes modules pour le terminal GNL de Yamal en Russie, elles sont désormais réorientées vers des trafics de breakbulk, d’aciers, de petits projets, de colis lourds. Il n’y a pas encore de lignes régulières mais un contrat de 5 ans a été passé avec l’armée américaine pour ses propres trafics. ICO Zeebrugge dispose également d’un autre terminal pour voitures à Anvers, de moindre importance, dans la zone portuaire de la rive gauche.

L’actualité

Archives

Boutique
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client abonnements@info6tm.com - 01.40.05.23.15